vendredi 19 mai 2023

OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire

 OSS 117: 

Alerte rouge en Afrique noire




SYNOPSIS

Film présenté en clôture du Festival de Cannes 2021.

1981. Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001. 


DÉTAILS

4 août 2021 en salle / 1h 56min / Comédie, Espionnage, Aventure

De Nicolas Bedos

Par Jean-François Halin, Jean Bruce

Avec Jean Dujardin, Pierre Niney, Fatou N'Diaye


https://youtu.be/I0aviu-FqNo




CRITIQUE

La franchise semblait être morte et enterrée après avoir connu 7 opus entre 1956 & 1970, jusqu’à ce que Michel Hazanavicius la ressuscite (en 2006 & 2008) en lui conférant un côté parodique. Cette fois-ci, c’est au tour de Nicolas Bedos de prendre la relève, toujours en la très bonne compagnie de Jean Dujardin.

On ne va pas se mentir, c’est un réel plaisir de retrouver Hubert Bonisseur de La Bath, toujours égale à lui-même, avec sa misogynie, son homophobie et son racisme exacerbés, son look d’un autre âge, ses vieilles expressions et cette autosatisfaction inébranlable. Le plaisir est au rendez-vous, mais en même temps, on constate assez vite que Bedos ne va rien nous offrir de nouveau par rapport aux excellents dytiques d’Hazanavicius (en même temps, difficile de faire mieux). On a bien compris qu’il lui serait impossible de révolutionner OSS 117, sans doute est-ce pour cette raison que l’humour se contentera de ne jouer que sur deux éléments principaux, la Guerre Froide et la Françafrique post-coloniale.

OSS 117 - Alerte rouge en Afrique noire (2020) démarrait sur les chapeaux de roues dès le prologue avant de s’enliser (pourquoi reléguer OSS 117 au service informatique si c’est pour de nouveau faire appel à lui et l’envoyer en Afrique ?). Le film s’avère être en dents de scie, perd du temps avec des éléments peu, voire pas intéressants (toujours le service informatique) et s’éparpille pour des raisons que l’on ignore (pourquoi OSS 117 voue un culte à Casimir ?) et finit par éclipser toute l’intrigue concernant l’aide de la France à faire réélire un dictateur (pourtant, il y avait matière à en faire une hilarante satire).

Oubliez ce qui faisait la saveur des deux précédents opus, à savoir le pastiche du film d’espionnage, porté par un xénophobe en puissance. Deux films à travers lesquels on riait à gorge déployée et où cette fois-ci, on a largement le temps de contempler notre montre entre deux vannes racistes ou misogynes.

Malgré la présence de Pierre Niney qui apporte un vent de fraîcheur, clairement, on est loin de rire aux éclats. Jean Dujardin fait le job et porte le film sur ses épaules (qui d’autre pourrait le remplacer ?), mais le film prêche clairement au niveau de l’écriture et de la mise en scène, en n’offrant au final, absolument rien d’original à cette énième suite.


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