L'ESSOR DE L'EMPIRE OTTOMAN
SYNOPSIS
Le règne de Mehmet II, connu sous le nom de "Fatih" (le Conquérant). Le Sultan est monté sur le trône à l'âge de 13 ans. Il est connu pour la prise de Constantinople par les Turcs (1453). Il a contribué à l'hégémonie de l'Empire ottoman au XVème siècle.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/QbFmFfvwgxw
DÉTAILS
Première saison (2020)
Le nouveau sultan (The New Sultan)
Des murs à abattre (Through the Walls)
Dans la Corne d'Or (Into the Golden Horn)
Coulés par trahison (Loose Lips Sink Ships)
Anciennes prohéties (Ancient Prophecies)
Un tas de cendre (Ashes to ashes)
Deuxième saison (2022)
Vers la guerre (House of War)
Eaux troubles (Troubled Water)
La terre de Dracula (Land of Dracula)
Du frère à l'ennemi (Brother No More)
Attaque de nuit (Night Attack)
Le destin (Destiny)
UN PEU D'HISTOIRE
L’historiographie s’accorde pour reconnaître une forme d’apogée dans le long règne de Soliman le Magnifique, sultan (titre politique) et, depuis 1517, calife (autorité suprême dans le monde musulman sunnite). Au xvie siècle, la puissance ottomane s’appuie sur différents leviers. Le premier est la capacité d’adaptation d’un pouvoir centralisé aux réalités diverses d’un territoire allant de l’Égypte à la Hongrie actuelle.
La loi coranique reste le fondement du droit, mais elle peut s’adapter aux réalités locales quand celles-ci touchent à des aspects ignorés par celle-ci, comme le droit minier dans les Balkans. Tout en restant des sujets de seconde zone (zimmi) soumis à un impôt spécifique, les non musulmans (chrétiens ou juifs, notamment après l’expulsion de ces derniers d’Espagne) peuvent continuer de vivre selon leur droit : le patriarcat grec orthodoxe est reconnu à Constantinople en 1454.
Dans la seconde moitié du xve siècle, Mehmed II puis Bayezid II avaient d’ailleurs fait promulguer des codes de lois coutumières, qui témoignent du pragmatisme du pouvoir central. L’autorité sur les provinces reste largement négociée avec les élites locales, souvent chrétiennes, qui en retour fournissent une partie de l’administration centrale. Les pouvoirs du sultan sont théoriquement immenses (réglementations, armée, nominations…) : cette autorité absolue s’inscrit dans le paysage urbain par la stricte codification de l’architecture des mosquées, sous l’impulsion de l’architecte Sinan (1490-1588), qui distingue les édifices du sultan de ceux de fondateurs de moindre rang.
En réalité, les pouvoirs du sultan sont limités par le respect de la charia, source du droit jusqu’à la fin de l’Empire, et des droits coutumiers. Ceci rapproche son pouvoir réel de celui des souverains occidentaux. Le gouvernement (divân) est constitué par les vizirs et d’autres dignitaires, le grand-vizir étant souvent issu des régions chrétiennes de l’Empire.
La volonté du sultan de contourner les grandes familles musulmanes pour créer un lien de fidélité direct avec des serviteurs déracinés se confirme dans l’institution du devshirmê. La mission du devshirmê consiste à prélever des jeunes garçons dans les provinces conquises, en particulier chrétiennes. De statut servile, coupés de leur famille et convertis à la religion musulmane, ceux-ci fournissent ensuite des agents fidèles à l’administration et au corps des janissaires. Pour leur région d’origine, ils peuvent aussi servir de relais d’influence au plus haut niveau de l’État, signe du caractère relatif de leur déracinement.
Le corps des janissaires, quant à lui, représente un autre pilier de la puissance ottomane. Ces jeunes gens d’origine chrétienne forment le cœur des fantassins et le noyau opérationnel de l’armée. La marine ottomane sait aussi mobiliser des Italiens, des Français et des Grecs : le nom du corsaire Barberousse, amiral de la flotte dans les années 1530, est resté célèbre. Dans les provinces, l’autorité du sultan est assurée par l’institution du timâr.
Il ne s’agit pas d’une concession territoriale comme la féodalité en Occident, mais uniquement de la concession des impôts sur un territoire. Les soldats perçoivent ainsi directement les impôts, sans passer par le sultan. Ce système, non héréditaire, connaît un essor considérable à la faveur des conquêtes.
Enfin, la prospérité de l’empire ottoman au xvie siècle assure au sultan prestige et autorité. Istanbul, notamment, conserve son rôle de carrefour économique et culturel entre Orient et Occident, et entre les mondes slaves et méditerranéens. Comme capitale, elle est aussi la vitrine d’un empire multi-ethnique : dès la fin des années 1450, un grand programme architectural inscrit dans l’espace de la ville le nouvel ordre ottoman, par la conversion de la basilique Sainte-Sophie en mosquée, la constructions de nouveaux marchés et palais (Topkapi) ou la revitalisation de la Mésè, artère principale et cœur des processions de la ville byzantine, devenue le Divanyolu.
Entre héritage byzantin, expérimentations urbaines inspirées de l’Italie de la Renaissance et affirmation spatiale de l’autorité du calife, Constantinople synthétise au xvie siècle les multiples visages de la puissance ottomane.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
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