MUNICH
SYNOPSIS
Dans la nuit du 5 septembre, un commando de l'organisation palestinienne Septembre Noir s'introduit dans le Village Olympique, force l'entrée du pavillon israélien, abat deux de ses occupants et prend en otages les neuf autres. 21 heures plus tard, tous seront morts, et 900 millions de téléspectateurs auront découvert en direct le nouveau visage du terrorisme.
Après avoir refusé tout compromis avec les preneurs d'otages, le gouvernement de Golda Meir monte une opération de représailles sans précédent, baptisée "Colère de Dieu". Avner, un jeune agent du Mossad, prend la tête d'une équipe de quatre hommes, chargée de traquer à travers le monde onze représentants de Septembre Noir désignés comme responsables de l'attentat de Munich. Pour mener à bien cette mission ultrasecrète, les cinq hommes devront vivre en permanence dans l'ombre...
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/CQNUwN5d5ck
DÉTAILS
25 janvier 2006 en salle / 2h 40min / Drame, Historique, Thriller
De Steven Spielberg
Par George Jonas, Eric Roth
Avec Eric Bana, Daniel Craig, Ciarán Hinds
CRITIQUE
Munich n’est pas qu’un film politique qui par ailleurs fustige toute notion d’exposé didactique. C’est surtout un objet de cinéma ludique qui, s’il n’évite pas quelques scories (baisse de régime dans le dernier tiers de bobine, élans mélodramatiques...), se situe en permanence au-dessus de la production actuelle. Il y a dans Munich suffisamment de substance pour nourrir les scénarios de dix films actuels. La toile de fond politique peut presque être considérée comme un cache-sexe qui permet au cinéaste de revisiter deux genres précis (le film d’espionnage et le polar) et par intermittences d’en bouleverser les codes (Marie-Josée Croze fait une apparition brève mais marquante en femme fatale) dans un contexte explicite (le fait que l’action se passe dans les années 70 exige un travail de reconstitution soigné et minutieux). Munich constitue également une aubaine pour les acteurs qui trouvent matière à étayer des personnages complexes. Spielberg s’autorise de vraies audaces de cinéma comme celle de confronter, dans un dialogue quasi surréaliste, Michael Lonsdale et Eric Bana. Dans les seconds rôles, c’est Daniel Craig qui se distingue sans doute parce qu’il révèle un talent insoupçonné pour jouer autre chose que les personnages unilatéraux.
Devant ce spectacle riche et ambitieux, qui foisonne de thèmes et ridiculise toute forme de concurrence, le spectateur ne peut que se réjouir de ressentir cette sensation devenue trop rare d’être le témoin d’un grand moment de cinéma. Que ce soit d’un point de vue politique, narratif ou formel, Spielberg n’a jamais pris autant de risques tout en les assumant jusqu’au bout. Certains ne le lui pardonnent pas, mais on n’aime pas féliciter les élèves trop brillants. Il fait du cinéma et le fait mieux que les autres.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
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