vendredi 27 septembre 2019


"BLEU, BLANC, ROUGE" 

(Trilogie cinématographique de  

Krzysztof Kieslowski )

LE FILM "BLEU"




SYNOPSIS

Après la mort de son mari Patrice, un grand compositeur, et de leur fille Anna dans un accident de voiture, Julie commence une nouvelle vie, anonyme et indépendante. Olivier, l'assistant de Patrice, amoureux d'elle, tente de la sortir de son isolement en terminant le Concerto pour l'Europe, oeuvre laissée inachevée par le compositeur.                      



DÉTAILS

Date de sortie 8 septembre 1993 (1h 40min)
De Krzysztof Kieslowski
Avec Juliette Binoche, Hélène Vincent, Philippe Volter plus
Genre Drame
Nationalités suisse, polonais, français

LE FILM "BLANC"




SYNOPSIS

Dans ce deuxième volet de ses "Trois couleurs", Krzysztof Kieslowski conte l'histoire de Karol, le coiffeur polonais, et de sa femme Dominique, française. Karol a tout perdu après son divorce avec Dominique, il ne peut même pas retourner en Pologne et refuse de devenir meurtrier pour de l'argent. Après avoir enfin réussi à retourner dans son pays, il se lance dans diverses entreprises et tombe dans le piège de sa vengeance sur Dominique, mais en (re)gagnant enfin son amour.                      




DÉTAILS

Date de sortie 26 janvier 1994 (1h 31min)
De Krzysztof Kieslowski
Avec Julie Delpy, Zbigniew Zamachowski, Janusz Gajos plus
Genres Drame, Comédie, Romance
Nationalités polonais, français, suisse


LE FILM "ROUGE"



SYNOPSIS

Dans ce troisième volet qui conclut les trois couleurs, une jeune femme, Valentine, étudiante de l'université de Genève, modèle, écrase un chien. Le chien est juste blessé. Sur une plaque, attachée a son collier, Valentine trouve l'adresse du propritétaire. C'est un juge...   




DÉTAILS

Date de sortie 14 septembre 1994 (1h 39min)
De Krzysztof Kieslowski
Avec Irène Jacob, Jean-Louis Trintignant, Frédérique Feder plus
Genres Drame, Romance
Nationalités polonais, français, suisse


ANALYSE ET CRITIQUE SUR LA TRILOGIE


La trilogie Bleu, Blanc, Rouge est l'ultime morceau de bravoure du boulimique Krzysztof Kieslowski, réalisateur polonais qui avait acquis la reconnaissance internationale avec le Décalogue, ensemble de dix moyens-métrages basés sur les Dix Commandements et tournés en moins de deux ans. Bleu, Blanc, Rouge part à nouveau d'un concept un triptyque consacré aux trois valeurs qui forment la devise « Liberté, Égalité, Fraternité », associées à chaque fois visuellement à l'une des trois couleurs bleu, blanc et rouge, dont le talent d'auteur-réalisateur de Kieslowski fait exploser les limites, pour aboutir à une oeuvre dont la valeur n'a d'égale que la pureté et la fluidité.


La première des notions, la liberté, est a priori la plus simple à mettre en images au regard de l'exaltation qu'elle charrie avec elle. Mais Kieslowski aime à s'écarter des idées reçues, et à placer personnages et spectateurs face à des questions plus inattendues et plus délicates. Pour Julie (Juliette Binoche), l'héroïne de Bleu, la liberté n'est ainsi pas un idéal mais une contrainte qui lui est imposée de la plus brutale des façons : un accident de voiture qui tue sur le coup son mari et sa fille, la laissant comme seule survivante.

Blanc, le deuxième volet de la trilogie, traite de l'égalité. Ou plutôt de l'inégalité, comme le précise Kieslowski dans sa leçon de cinéma présente dans les suppléments : « les hommes ne sont pas et ne veulent pas être égaux ». La démonstration de ce postulat se fait au travers d'une histoire savoureuse de disgrâce et de renaissance, dans laquelle l'humour décalé du réalisateur et sa science du détail font merveille.

Cette importance du contact humain porte un autre nom : la fraternité, thème du dernier long-métrage, Rouge. À la vision de celui-ci, on ne peut s'empêcher de penser qu'il s'agit de l'apothéose de la trilogie, de ce vers quoi Kieslowski tendait depuis le début. Déjà bien présente – voire même prédominante par moments – dans les deux premiers films, la notion de fraternité est en effet traitée ici avec un style dénué de toute fioriture (l'esthétisme de Bleu, l'humour de Blanc), qui prouve son importance aux yeux du metteur en scène. Il n'y a d'ailleurs pour la première fois de la trilogie pas un seul, mais deux personnages principaux : Valentine, jeune mannequin pleine de vie et de générosité, et un juge d'instruction à la retraite, misanthrope et mystérieux (on ne saura jamais son nom), qui passe ses journées à espionner les conversations téléphoniques de ses voisins.


CULTURE JAI  (SYNTHÈSE)​
(Union de la musique, de la peinture et de l'histoire)
https://culturejai.fr/


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