vendredi 20 décembre 2019

THE PARTY
Un jeu de massacre verbal concis et jubilatoire servi par un casting en or massif.


SYNOPSIS

Janet vient d'être nommée ministre de la santé (d'un cabinet fantôme, au sein d'un parti « corrompu »), l'aboutissement de toute une carrière. Elle réunit avec son époux Bill quelques amis proches pour fêter cette nouvelle. Parmi eux : la meilleure amie de Janet accompagnée de son conjoint, qui est « coach de vie » ; deux lesbiennes dont l'une attend des triplés, à la suite d'une FIV et l'autre est une universitaire spécialiste des études de genre ; ou bien encore un assez jeune banquier, sous cocaïne, dépressif et porteur d'un revolver. Très vite, la fête dégénère… 



DÉTAILS

    Titre original et français : The Party
    Réalisation et scénario : Sally Potter
    Direction artistique : Carlos Conti
    Décors : Alice Felton ; Rebecca Alleway (superviseur)
    Costumes : Jane Petrie
    Photographie : Aleksei Rodionov
    Montage : Emilie Orsini et Anders Refn
    Casting : Irene Lamb et Heidi Levitt
    Sociétés de production : Adventure Pictures et Oxwich Media
    Sociétés de distribution : Weltkino Filmverleih (Allemagne) ; Eurozoom (France) ; ? (Royaume-Uni)
    Pays d'origine : Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
    Langue originale : anglais
    Format : Noir et blanc - 35 mm - 2,35:1 - son Dolby Digital
    Genre : comédie
    Durée : 71 minutes (1 h 11)

CRITIQUE

Sally Potter nous convie à sa party qui est, sans qu’elle ne le cache, un parfait exercice de style se rapprochant sur la forme fortement d’une pièce de théâtre filmée. C’est d’ailleurs peut-être la limite principale du film. On assiste à une soirée qui tourne mal, moment propice à toutes les débordements qu’ils soient dramatiques et humoristiques. C’est un moment très souvent utilisé au cinéma durant partie ou toute la durée de l’œuvre pour servir de catharsis ou qui intervient comme une cerise sur le gâteau. Tant mieux car ici ce n’est que cela ! On est donc en terrain connu et conquis, mais la réalisatrice apporte sa petite touche british et un sens du rythme parfaitement rôdé à son histoire. En effet, « The Party » ne dure pas plus d’une heure et huit minutes, montre en main et générique inclus. Il n’y avait pas besoin de plus ; et si la fin est peut-être trop brutale laissant l’impression que la cinéaste ne savait pas comment conclure on ne s’ennuie pas une seule seconde et on se délecte des joutes verbales entre les différents protagonistes.

Les sept personnages sont bien croqués et leurs différences de caractères et d’opinions politiques, sociales ou personnelles font tout le sel du film. Cela permet des échanges tantôt houleux, tantôt passionnants, tantôt drôles, constamment confits dans un second degré jouissif. Et le casting en or massif chargé de donner vie à cette petite troupe est parfaitement réjouissant. Ils se renvoient la balle avec un plaisir communicatif grâce à des dialogues ciselés qui se boivent comme du petit lait. Après les présentations dont on se délecte, chaque personnage étant gentiment corsé sans tomber dans l’excès, on attend le moment de bascule, celui où tout explose. S’il n’est peut-être pas aussi fou que ce qu’on pouvait imaginer, on prend tout de même un sacré plaisir à les voir s’invectiver poliment.

Si le noir et blanc nous apparait comme un gadget pas forcément indispensable, il offre à « The Party » un petit charme intemporel non préjudiciable. Et ce jeu de massacre donne l’air de rien des leçons sur la bonne morale et certains comportements hypocrites et cyniques de nos élites. Chaque personnage représente un courant de pensée ou un versant de nos sociétés (la finance, le pouvoir, le corps enseignant, le philosophe, …) qui en prend un peu pour son grade et que l’on met face à ses responsabilités. On aurait aimé que cela soit un peu plus poussé mais le timing ne le permet pas. Et, au final, cette satire est concise comme il faut et on y prend un sacré plaisir. Du cinéma d’apparence léger comme une bulle de champagne mais bien moins inoffensif qu’il n’y parait.


LES LUMIÈRES DE VERSAILLES 
(l'Histoire de l'Art à l'époque moderne)

LE CINÉMA DE MES NUITS BLANCHES
(Je vous emmène sur l'écran noir du cinéma)

SING SANG SUNG  
(Apprendre l'Anglais en musique)

CULTURE JAI  (SYNTHÈSE)​
(Union de la musique, de la peinture et de l'histoire)







vendredi 13 décembre 2019

MILLENIUM
UNE TRILOGIE POLICIÈRE SCANDINAVE



Millénium est à l'origine une trilogie de romans policiers de l'écrivain suédois Stieg Larsson, publiée en Suède de juillet 2005 à mai 2007 après sa mort d'une crise cardiaque à l'âge de 50 ans. Cette saga — titrée Millennium, dans les éditions en suédois et dans diverses autres langues (allemand, anglais, espagnol, etc.) — a obtenu un succès mondial : plus de vingt-six millions d'exemplaires vendus jusqu'en juillet 2010. Fin janvier 2011, le total des ventes s'élevait à cinquante millions d'exemplaires.

La trilogie originale se compose de : Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes, La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette et La Reine dans le palais des courants d'air.

Elle reçoit, en 2015, sous la plume de David Lagercrantz, une suite titrée Ce qui ne me tue pas. L'auteur annonce en octobre 2015 qu'il écrira deux autres romans de la série Millénium dont les publications sont déjà prévues en 2017 et en 2019. En septembre 2017 paraît La Fille qui rendait coup pour coup, cinquième volume de la série. En août 2019 paraît La Fille qui devait mourir, sixième volume de la série. 


Millénium, Tome 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée. placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documnts cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier. Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire. A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millenium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent, dans -


Millénium 2 
La fille qui rêvait d'un bidon d'essence 
et d'une allumette 

Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millenium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper clé peu à une agression manifestement très planifiée.
Enquêter sur clés sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à clé jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millenium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé.
Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ?
S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C'est dans cet univers à cent à l'heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volume de la trilogie Millenium un thriller au rythme affolant.

Millénium 3 
La Reine dans le palais des courants d'air

Le lecteur du deuxième tome l'espérait, son rêve est exaucé : au début du troisième, Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire. Soyons réalistes : très mal en point, Lisbeth va rester coincée des semaines dans une chambre d'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elles diverses accusations qui la font isoler par la police. Un ennui de taille : Zalachenko, c'est-à-dire son père qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle... Et, soyons réalistes encore : il n'y a aucune raison pour que les activités souterraines de quelques renégats de la Sûreté ne continuent pas et que, pour rester cachés, ces gens de l'ombre n'aient pas intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui en savent trop. Côté forces du bien, on peut compter sur Mikael Blomkvist, qui d'une part aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et d'autre part commence à concocter un sacré scoop sur les secrets d'Etat qui pourrait par la même occasion blanchir à jamais Lisbeth et l'autoriser à vivre en paix avec elle-même. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédac chef chez la grosse concurrence...




MILLENIUM LE FILM 
(Les hommes qui n'aimaient pas les femmes)
Synopsis et détails - Interdit aux moins de 12 ans

Mikael Blomkvist est journaliste économique dans le magazine Millenium. Condamné pour diffamation, il décide de prendre de la distance avec sa vie et son métier. Mais Henrik Vanger, grande figure de l'industrie suédoise, fait appel à lui afin d'enquêter sur une disparition non élucidée, celui d'Harriet Vanger, nièce du grand homme et disparue à l'âge de seize ans. Au cours de ses recherches, Blomkvist se rend compte que La famille Vanger semble cacher bien des haines et des secrets. Dans le cadre de son enquête, le journaliste est amené à rencontrer Lisbeth Salander. La jeune femme de vingt-quatre ans possède un don exceptionnel, celui de découvrir des informations introuvables. Tous deux vont être amenés à se croiser dans une enquête qui va révéler beaucoup plus que ce que chacun aurait pu imaginer... 





DÉTAILS DU FILM

Réalisateur : Niels Arden Oplev
Acteurs : Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Sven-Bertil Taube
Titre original : Män som hatar kvinnor
Genre : Thriller
Nationalité : Suédois, Danois
Date de sortie : 13 mai 2009
Durée : 2h30mn


CRITIQUE CINÉMATOGRAPHIQUE 

Mystérieuse disparition, haines familiales, viols et meurtres accompagnés de torture : ce n’est pas la noirceur qui manque à Millénium. Le film reprend là les grands traits sombres du best-seller de Stieg Larsson, oscillant constamment entre horreur et simple angoisse, pour maintenir son public dans les fils d’une trame aux ressorts passablement compliqués. Plutôt fidèle au roman, hormis sur quelques points de détail, l’adaptation cinématographique semble pourtant perdre ce qui en faisait la saveur particulière. Obnubilé par la nécessité de caser en un peu plus de deux heures toutes les étapes narratives décisives d’une enquête de 550 pages, Millénium restitue certes avec succès le jeu de Cluedo de ses héros au sein de la ténébreuse famille Vanger, mais manque du même coup les nuances de l’écriture de Larsson. Si le cinéaste a conservé quelques traits d’humour, la dimension sociale et politique explicitement exprimée par le romancier - qui était lui-même fortement impliqué dans des activités de vigilance face au racisme, au fascisme et au sexisme - est quasiment absente. Tandis que la version papier suscitait un malaise par l’irruption, en début de chapitre, de statistiques froides et morbides (“En Suède, 13% des femmes ont été victimes de violences sexuelles aggravées en dehors d’une relation sexuelle”), le film semble considérer cet aspect comme superflu, sorte de cerise militante sur le gâteau policier, dont on obtient un aperçu au travers de quelques scènes difficiles, mais aussi lourdement démonstratives.

Millénium s’apprécie ainsi différemment, selon ses publics. Pour ceux qui n’ont pas encore pénétré l’univers nordique et macabre de Larsson, le film se présente comme un assez bon thriller classique, mené sans trop de surprise, mais avec cohérence et ténacité, vers son dénouement final. Seul le dernier quart d’heure, une fois l’enquête principale aboutie, prend des airs de grande braderie aux résolutions des intrigues secondaires, et fait ressortir au bout de plus de deux heures de film un essoufflement inévitable. En revanche, pour les lecteurs de la saga Millénium, le film, en se dépouillant des liens extraordinairement complexes tissés par le romancier entre ses personnages (les rôles secondaires, notamment féminins, sont pratiquement oblitérés au profit de la relation certes centrale entre Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander), n’offre que la matérialisation sans audace sur l’écran de ce que l’on pouvait imaginer sur le papier. On regrette la simplification psychologique, mais aussi l’effacement de toute idée un peu novatrice de mise en scène (pour ne pas masquer l’histoire ?), à l’exception d’une poignée de beaux effets - les photographies d’Harriet, les extérieurs de nuit... -. Millénium rejoint malheureusement la galerie des adaptations de succès phénoménaux contraintes de se retrouver sur la sellette : oser s’écarter de la vision personnelle du lecteur - au risque de trahir le livre et de décevoir les fans -, ou tenter à gros traits une décalcomanie pimentée de rares trouvailles cinématographiques. Millénium a fait son choix.


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vendredi 6 décembre 2019

THE CROWN


SYNOPSIS

La série se concentre sur la Reine Elizabeth II, alors âgée de 25 ans et confrontée à la tâche démesurée de diriger la plus célèbre monarchie du monde tout en nouant des relations avec le légendaire premier ministre Sir Winston Churchill. L’empire britannique est en déclin, le monde politique en désarroi… une jeune femme monte alors sur le trône, à l’aube d’une nouvelle ère.



DÉTAILS

Depuis 2016 / 58min / Drame, Biopic
De Peter Morgan, Stephen Daldry
Avec Olivia Colman, Tobias Menzies, Helena Bonham Carter
Nationalité U.S.A.


CRITIQUE

La sortie de la série "The Crown" avec une première saison haletante et très réaliste sur l'histoire de la monarchie, et aussi du couple formé par la reine Elizabeth II et le prince Philip, a séduit tout le monde. À cette époque, la reine, passionnée des séries, avait confié qu'elle aussi, regardait "The Crown". 

En effet, ce serait son quatrième enfant, le Prince Edward, qui aurait insisté pour qu'elle s'y mette. Si au départ, elle était nerveuse à cette idée, contre toute attente elle aurait aimé, déclarant être "séduite par la série, même si selon elle, certains évènements ont été dramatisés".

Avec l'arrivée de la saison 2 tant attendue, Matt Smith, l'acteur britannique qui incarne le prince Philip duc d'Edimbourg, a annoncé que le mari de la reine semblait beaucoup moins fan. Une nouvelle peu étonnante, étant donné que "The Crown" dresse le portrait d'une Elizabeth II forte et totalement dévouée à la couronne, alors que la personnalité du prince Philip est moins avantageuse...


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MARSEILLE
(la série Netflix)


SYNOPSIS

Robert Taro est maire de Marseille depuis 25 ans. Les prochaines élections municipales vont l'opposer à l'homme qu'il avait choisi pour lui succéder, un jeune loup aux dents longues. Les deux candidats vont se livrer un combat sans merci au terme duquel un seul sortira vainqueur. Une lutte au couteau s'engage, tournant autour de la vengeance et animée par les barons de la drogue, les politiciens, les syndicats et les acteurs politiques de la ville.



DÉTAILS

Depuis 2016 / 52min / Drame
De Dan Franck, Florent Siri
Avec Gérard Depardieu, Benoît Magimel, Géraldine Pailhas
Nationalité France


CRITIQUE
Pourquoi la série de Netflix a viré au fiasco ?

L’affaire s’est soldée par un gros chèque. Celui que l’écrivain et scénariste Dan Franck a ­obtenu du producteur Pascal Breton pour plier bagage avant même que le tournage ne débute, en avril 2017. Une séparation pas du tout à l’amiable : celui qui devait signer le scénario a en effet exigé que son nom ne soit mentionné au générique que comme créateur. “J’ai téléphoné à Sam (son agent, NDLR) pour lui dire que je renonçais aux autres crédits qu’il avait négociés : la direction artistique, le scénario et les dialogues”, écrira-t-il ensuite dans un curieux livre making of. Pas assez fier du résultat pour revendiquer l’histoire.

Ce conflit d’ego illustre les conditions rocambolesques dans lesquelles a été réalisée la saison 2 de “Mar­seille”, la série du géant Netflix, disponible depuis février sur sa plateforme. La comédienne Stéphane Caillard, que les Américains adoraient et qui devait être le pilier de cette saison, n’a pu tourner que trois épisodes (elle joue la fille du maire) pour d’obscures raisons juridiques.

Le club de foot de la ville, qui s’appelait OM dans la saison 1, est devenu le Sporting Marseillais dans la 2, le vrai club ayant refusé qu’on l’associe ­encore à ce soap. Un réalisateur, ­programmé pour assurer une partie du tournage, a été débranché plus vite que prévu. Mais surtout, l’éla­boration­ du scénario, sous la gouverne de Dan Franck, donc, a tourné au mauvais feuilleton. Heureusement, il n'y aura pas de saison 3, Netflix ayant confirmé ce vendredi qu'il arrêtait les frais.


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