Mario Conde, officier de police à La Havane, amateur de femmes et d'alcool, mène quatre enquêtes sur quatre affaires différentes. Chacune met en scène La Havane lors d'une saison différente, et son influence sur le comportement des habitants. Entre violence, drogue et sexe, le policier intègre est amené à explorer les dessous les plus sordides de la capitale cubaine. Adaptée de l'oeuvre de l'écrivain cubain Leonardo Padura, cette mini-série bénéficie de la solide interprétation de Jorge Perugorría dans le rôle de Conde, mais aussi des superbes plans d'extérieurs tournés en plein coeur de La Havane.
DÉTAILS
Depuis 2016 / 87min / Policier
De Leonardo Padura Fuentes, Lucia Lopez Coll
Avec Carlos Enrique Almirante, Mario Guerra (III), Luis Alberto Garcia
Nationalités Espagne, Cuba, Allemagne
CRITIQUES
Cette coproduction entre l’Espagne, l’Allemagne et Cuba s’inspire des polars de l’écrivain et scénariste havanais Leonardo Padura et met en scène l’inspecteur Mario Condé, un être désenchanté, romantique maudit et romancier à ses heures perdues dans le Cuba des restrictions des années 90.
Après beaucoup de persuasion, Leonardo Padura a accepté de signer les scénarii des huit épisodes mis en image par le réalisateur espagnol Felix Viscarret (Bajo las estrellas). Quatre saisons à La Havane est la première mini-série de prestige made in Cuba.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Il y a 25 ans, la vie du jeune Assane Diop est bouleversée lorsque son père meurt après avoir été accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. Aujourd’hui, Assane va s'inspirer de son héros, Arsène Lupin - Gentleman Cambrioleur, pour le venger…
DÉTAILS
Depuis 2021 / 45min / Drame, Policier De George Kay
Avec Omar Sy, Ludivine Sagnier, Clotilde Hesme
Nationalités France, U.S.A.
Chaîne d'origine Netflix France
CRITIQUES
Lupin (sous-titré Dans l'ombre d'Arsène) est une série télévisée française, créée par George Kay et François Uzan et diffusée sur Netflix depuis le 8 janvier 2021.
Elle s'inspire de l'univers et du personnage d'Arsène Lupin, créé par Maurice Leblanc, à travers les aventures d'Assane Diop, interprété par Omar Sy.
La série parvient à intégrer le top 10 des contenus les plus regardés sur Netflix dans de nombreux pays, quelques jours seulement après sa sortie. Selon des estimations de la plateforme, elle pourrait même être le plus gros succès non-anglophone, en étant visionnée près de 70 millions de fois, 28 jours après sa sortie.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Un policier décide d'arrêter une bande de malfrats amateurs. Il leur tend un piège afin de pouvoir les surprendre en flagrant délit.
DÉTAILS
17 février 1971 / 1h 52min / Drame, Policier
Date de reprise 24 décembre 2014
De Claude Sautet
Avec Michel Piccoli, Romy Schneider, Georges Wilson
Nationalités italien, français
CRITIQUES
Issu d’une riche famille de vignerons du Mâconnais et dégagé des soucis matériels, Max est un solitaire qui se consacre entièrement à son obsession : l’arrestation des malfaiteurs. Ancien juge d’instruction, il a démissionné par dépit de devoir relâcher un coupable faute de preuve. Il est maintenant inspecteur de police et il voit de nouveau une bande de braqueurs de banques lui échapper.
Ce nouvel échec est encore présent dans son esprit lorsqu’il rencontre Abel, un ancien camarade de régiment, auquel il omet volontairement de révéler sa profession. Ce dernier est devenu « ferrailleur » et pille les chantiers de construction avec une bande de petits truands des environs de Nanterre. Max a l’idée de les inciter à commettre un gros coup afin de réaliser un flagrant délit indiscutable.
Se présentant comme client, il fait la connaissance de Lily, une jeune prostituée d’origine allemande qui est la compagne d’Abel. Il se fait passer pour le directeur d’une petite agence bancaire qui reçoit à intervalles réguliers des recettes importantes de commerçants, principalement des chevillards. Il s’assure également de l’aide de son patron et du commissaire Rosinsky, responsable du secteur, qui possède un indicateur dans la bande. Max omet toutefois de leur révéler son rôle d’instigateur.
Peu à peu, un sentiment naît entre Max et Lily. Mais Max garde une attitude très froide et se contente d’influencer les ferrailleurs par son intermédiaire. Enfin, devinant la bande prête à l’action, il leur communique une date idéale pour commettre le hold-up. La bande de voyous réalise ce hold-up mais ils sont immédiatement arrêtés dès la sortie de la banque. L'un d'eux meurt sous les balles de la police.
Lily, qui s'est rendue sur les lieux, découvre donc que le « banquier » était en fait policier. Max lui assure qu'elle ne sera pas inquiétée. Cependant, le commissaire de Nanterre souhaite traduire Lily devant la justice pour complicité avec les malfaiteurs. Max l'apprend, se rend au bureau de son collègue et tente de le dissuader de poursuivre cette femme. Il ne fléchit pas. Alors Max sort un revolver et tire trois fois sur le commissaire. Celui-ci meurt sur le coup, et Max est arrêté immédiatement. Il n'oppose aucune résistance. Lily assiste à son arrestation et, dans son regard elle a compris.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Pierre (Michel Piccoli), architecte d'une quarantaine d'années, est victime d'un accident de la route : roulant vite, il percute une bétaillère qui a calé au milieu d'une intersection. Éjecté du véhicule qui prend feu, blessé et dans un coma vigile, au bord de la route, il se remémore son passé récent, notamment les deux femmes qui comptent dans sa vie : son épouse Catherine (Lea Massari) dont il est séparé et avec qui il a eu un fils (Bertrand), et Hélène (Romy Schneider), avec qui sa relation amoureuse est à un tournant.
Il revoit sa vie en accéléré et réalise alors l'importance de ces multiples petites choses de l'existence, « les choses de la vie », ces joies et ces peines qui constituent l'essentiel de toute une vie. L'état de Pierre constitue la trame du film : sans aucune conscience de la mort qu'il est en train de rencontrer, et naïvement obsédé par sa « fatigue », son monologue intérieur tourne sans cesse autour de la nécessité de ne surtout pas laisser traîner une lettre qui donnerait un sens tout autre à son rapport aux autres. Cette lettre ne parvient finalement pas à sa destinataire : elle est déchirée, ce qui accomplit le vœu ultime de Pierre.
DÉTAILS
18 mars 1970 / 1h 28min / Drame
Date de reprise 24 décembre 2014
De Claude Sautet
Avec Michel Piccoli, Romy Schneider, Léa Massari
Nationalités suisse, italien, français
CRITIQUES
Le 13 mars 1970 sort au cinéma "Les choses de la vie" de Claude Sautet, qui filme au travers du couple incarné par Romy Schneider et Michel Piccoli les infinies subtilités qui composent le sentiment amoureux. Le flux intérieur de Pierre (Piccoli), fait d’hésitations, conduit la narration du film...
Le paradoxe du cinéma de Sautet
Filmer les choses de la vie, c’est un paradoxe qui est au coeur du cinéma de Claude Sautet : il y a ce qu’on filme, ce qu’on montre à l’écran et il y a ce que le spectateur ressent en voyant ces choses montrées. Les émotions peuvent être en opposition avec ce qui est montré, je crois que c’est cette opposition qui intéressait Sautet… Il y a l’apparence et il y a ce qu’il y a derrière. C’est de là que naît la justesse du cinéma de Sautet, qui s’insinue dans la subjectivité du spectateur.
Avant et après "Les choses de la vie"
Avant le film "Les choses de la vie", Michel Piccoli avait une longue carrière derrière lui, mais pas une carrière de vedette… il y a un moment précis où toutes les expériences passées de l’acteur Piccoli mais aussi de l’être humain vont se cristalliser avec ce film, par hasard, car c’est un film qui naît d’une succession de hasards et de circonstances… et ce film deviendra très rapidement mythique.
Un film à la construction hyper sophistiquée
Le début du film, c’est une bande annonce, pendant tout ce prologue, on ne voit pas les acteurs, uniquement des figurants, des rôles secondaires, qui sont “nous”, les spectateurs de l’accident, avant l’accident… on nous montrera ensuite cet accident en flash-back, c’est là que le film est diabolique, et sa construction hyper sophistiquée… on croit à un film grand public, sentimental, romanesque alors que c’est un film qui est influencé par le cinéma moderne, c’est du Fellini plus du Bergman. La temporalité est explosée, et malgré tout, on a l’impression que c’est naturel…
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
La rencontre entre une jeune femme en instance de divorce et désargentée et un vieux monsieur retiré des affaires.
DÉTAILS
18 octobre 1995 / 1h 46min / Drame
De Claude Sautet
Avec Emmanuelle Béart, Michel Serrault, Jean-Hugues Anglade
Nationalités français, italien, allemand
CRITIQUES DU FILM
Le cinéma a tendance à user de l’amour platonique comme d'une étape vers la complétion amoureuse ou comme l’effet d’une frustration physique. «Nelly et monsieur Arnaud» (France, 1992) de Claude Sautet s’impose en contre exemple, développant l’amour platonique non pas comme un moyen ni un frein mais comme le but même.
A l’instar de «Max et les ferrailleurs» (France, 1971), le dernier film de Sautet met en place deux personnages relativement distincts : une jeune femme adroite, en transition, et un vieil homme riche mais désabusé. Ces deux protagonistes seront unis par le texte autobiographique de l’homme, la femme oeuvrant à sa retranscription tapuscrite. La confession déguisée de l’homme à la femme, sous les allures de la dictée, engage une relation intime, entre accointance paternelle et hyménée platonique.
De l’indécision quant à la nature de leur rapport, Sautet parsèmera des scènes clés pour souligner les lignes de l’ambiguïté amoureuse. La scène de crise débutant avec l’emploi du mot «ostracisme» est au sommet de leur attachement, la crise du duo dévoilant leurs affects. Au-delà du platonisme, Sautet fait montre éternellement de sa direction d’acteurs magistrale.
L’écueil était béant d’exploiter le clown Michel Serrault comme un auguste mais Sautet a excavé de l’acteur ce qu’il est : un interprète sensible. Employant le talent de Serrault pour exprimer une nostalgie contenue, l’acteur interprète sans nulle fausse note le fantôme d’un idéaliste raffermi par les aventures de la vie.
Un regard maîtrisé, entonnant toute la gestuelle logique au personnage, Serrault sous la directive de Sautet est magnifique, enfin. Magnifique car il ne s’agit pas d’une interprétation décalée, admirable mais impertinente, l’acteur s’imbrique parfaitement au sein de l’œuvre. De l’accalmie des situations mises en scène par Sautet, Serrault comme Béart sont les rouages parfaits.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
L'histoire d'un trio amoureux et d'une amitié naissante. César aime Rosalie. César est à l'aise en société, plein d'entrain et dirige une société de ferrailleurs. Rosalie, restée très proche de sa famille, partage sa vie avec César. Et il y a aussi David, un artiste qui fut autrefois l'amant si cher au coeur de Rosalie. Les deux hommes, qui se disputent la même femme, finissent par devenir amis...
DÉTAILS
11 octobre 1972 / 1h 50min / Romance, Drame, Comédie
Date de reprise 24 décembre 2014
De Claude Sautet
Avec Yves Montand, Romy Schneider, Sami Frey
Nationalités français, italien, ouest-allemand
CRITIQUES
Souvent catalogué comme l'observateur de la bourgeoisie des années 70 ,on oublie surtout que Sautet est un des plus grand observateur des maux de l'homme. Dans César et Rosalie il s'attaque à nouveau à la dualité du cœur ,perdu entre le choix d'être amis, ennemies, amants, ex ou tous à la fois.
Rosalie est le sujet de convoitises mais perd son aura et c'est finalement David et Cesar qui doivent faire le choix entre une amitié fraternel ou une dualité passionné. Les hésitations sont présentes sous différentes coutures et finalement la réflexion est plus profonde .
Les hommes entre eux sont tantôt ennemie ou ami/amant et il n'y a qu'un pas à franchir pour changer de camp. C'est en cela que Cesar et Rosalie doit rester une œuvre majeure. Puis aussi pour ses interprétations tonitruantes avec en chef de fil Yves Montand qui mériterait une ode pour son interprétation flamboyante de ce flambeur brute au coeur tendre qu'est César.
Viens ensuite Romy Schneider toujours aussi troublante et gracieuse ,la quintessence de la féminité. Et Sami Frey qu'on adore détester puis ensuite aimer. Enfin pour la fin tout dépend de votre interprétation mais il est pour moi très claire qu'entre les deux Rosalie a fait son choix.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Amis depuis la plus tendre enfance, Vincent, François, Paul et Armand, tous la cinquantaine, se retrouvent chaque dimanche à la campagne. Au quotidien, chacun connaît quelques déboires sentimentaux. Mais lorsque Vincent est victime d'une crise cardiaque, ses amis prennent conscience de l'importance de leurs problèmes.
DÉTAILS
23 octobre 1974 / 1h 53min / Comédie dramatique
Date de reprise 24 décembre 2014
De Claude Sautet
Avec Yves Montand, Michel Piccoli, Serge Reggiani
Nationalité français
CRITIQUES
Le logiciel de la cinquantaine déploie allégrement ses angoisses sur cette bande de copains unis autour d’un gigot dominical à risques devant certains reproches à peine déguisés. Quelques allusions malsaines sur des envolées de jeunesses non exploités dans le temps jettent un froid heureusement temporaire.
Le temps a passé, certains couples à bout de souffle périclitent, d’autres se renforcent, l’argent manque, le monde se transforme. La connection aux projets devient de plus en plus ardue, compliquée, coûteuse. Prospérité et déconfiture se divertissent des humains, l’un va bien, l’autre pas. Les femmes accusent certains maris distants, protégés, lâches au contact de la déveine de compagnons de toujours.
L’adhésion générale se glane uniquement dans la convivialité du jeu improvisé en pleine nature ou de la farce de collégien, ça vole bas mais le courant passe, par contre si l’un des composants exprime timidement ses ennuis financiers, la collectivité déstabilisée se protège en adoptant la politique de l’autruche. « Les Dettes quand ça arrivent c’est le désert ».
La vie continue avec ses remises en questions, ses optimismes surgonflés afin de conserver son aura sur les autres. Les femmes lassées s’en vont, la solitude extrêmement redoutée draine sur le terrain toutes les combinatoires pour l’éviter. Soudain tout devient flou et l’on s’effondre. « Tu n’à plus vingt ans, nous n’avons plus vingt ans » Dans ces conditions il faut regarder transpirer la génération montante sur un ring, l’encourager dans un dynamisme serein, maîtrisé.
Ces quelques lucidités n’empêchent pas quelques gamineries forestières basculant dans la joie et l’insouciance quelques corps dans la marre. La « cuisine « Claude Sautet est ici à son pic avec ses ingrédients de base, des numéros de séductions en trompe l’œil montrant maladroitement à l’autre que l’on existe, la femme se révolte, claque la porte en accusant l’homme de ne penser qu’a lui. Reproches et encouragements sont distillés dans des endroits conviviaux, bruyants.
Chacun montre à l’autre une force de composition, un comportement théâtral basé sur le verbe haut et l’abus du geste. Tout le monde fait semblant de faire semblant. Un groupe dompte ses amertumes dans le bruit, la cigarette et la bière. Des endroits enfumés de décompression permettant de souffler quelques instants en confiant ses désarrois à une faune plus polie qu’intéressée.
On se livre pour rien mais ça soulage. Claude Sautet filme adroitement l'indifférence, le paradoxe d’un égoïsme indélébile ayant besoin de temps en temps de se tisser temporairement dans un groupe battant à l’unisson. Un potentiel virtuel d'amour à offrir. La conclusion reste encourageante, le groupe malgré ses différences reste soudé.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.