Cinq ans après la fin de la Guerre de Sécession, le capitaine Jefferson Kyle Kidd, vétéran de trois guerres, sillonne le pays de ville en ville en qualité de rapporteur publique et tient les gens informés, grâce à ses lectures, des péripéties des grands de ce monde, des querelles du gratin, ainsi que des plus terribles catastrophes ou aventures du bout du monde.
En traversant les plaines du Texas, il croise le chemin de Johanna, une enfant de 10 ans capturée 6 ans plus tôt par la tribu des Kiowa et élevée comme l’une des leurs. Rescapée et renvoyée contre son gré chez sa tante et son oncle par les autorités, Johanna est hostile à ce monde qu’elle va devoir rejoindre et ne connait pas. Kidd accepte de la ramener à ce domicile auquel la loi l’a assignée.
Pendant des centaines de kilomètres, alors qu’ils traversent une nature hostile, ils vont devoir affronter les nombreux écueils, aussi bien humains que sauvages, qui jalonnent la route vers ce que chacun d’entre eux pourra enfin appeler son foyer.
DETAILS
10 février 2021 sur Netflix / 1h 59min / Drame, Action, Aventure
De Paul Greengrass
Avec Tom Hanks, Helena Zengel, Elizabeth Marvel
Nationalité américain
CRITIQUES
Tom Hanks joue le rôle d'un homme qui rapporte les nouvelles du monde dans une Amérique bouleversée par la guerre de Sécession.
Sorti en salles aux Etats-Unis dans les derniers jours de 2020, La Mission est distribuée dans le reste du monde par Netflix depuis le 10 février dernier, pour les raisons sanitaires que l’on connaît.
Western atypique dont l’action est située dans une période historique tourmentée où le futur s’invite déjà dans un passé qui ne passe pas,
l’œuvre est d’une sobriété émouvante. Paul Greengrass y retrouve Tom Hanks, comédien-caméléon qui n’a pas son pareil pour imposer les qualités humaines de ses personnages, quels qu’ils soient.
La Mission assume ses choix narratifs originaux et finit de convaincre grâce à son casting et à ses qualités esthétiques indéniables. Une vraie bonne surprise.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Une mère célibataire commence une liaison adultérine avec un homme marié. La jeune femme se noue d'amitié avec l'épouse bafouée. Plus elle fréquente l'un et l'autre, plus elle se demande les terribles secrets que ces deux-là peuvent cacher derrière l'apparence d'un mariage heureux et réussi.
DÉTAILS
2021 / 60min / Drame, Thriller
Titre original : Behind Her Eyes
De Steve Lightfoot
Avec Simona Brown, Tom Bateman, Eve Hewson
Nationalité Grande-Bretagne
Chaîne d'origine Netflix
CRITIQUES
Cette mini série de six épisodes de 52 minutes est l'adaptation du thriller de Sarah Pinborough, publié chez la maison d’édition Harper Collins en 2017 sous le nom Behind Her Eyes (Mon amie Adèle en français), qui annonçait déjà la couleur : "La fin la plus choquante que vous lirez cette année".
Un hashtag "#WTFThatEnding" ("Qu’est-ce que c’est que cette fin") avait même été lancé pour promouvoir la sortie de ce roman fidèlement adapté. On y suit Louise, une mère célibataire, qui devient la maîtresse de son patron, le psychiatre David Ferguson et va se rapprocher d'Adèle, la compagne de celui-ci. Mauvaise idée que de sympathiser avec la femme de son amant et patron ! La catastrophe est annoncée…
Au casting, on retrouve un trio parfait joué par Tom Bateman (David, le mari psychiatre), apparu dans diverses séries (Tunnel, La Foire aux vanités, Beecham House à voir sur Salto), Simona Brown (Louise, sa maîtresse) vue dans The Little Drummer Girl et The Night Manager, et Eve Hewson (Adèle, sa femme), qui n'est autre que la fille du chanteur de U2 Bono. À ce trio, se rajoute Robert Aramayo (Rob, l'ami d'enfance d'Adèle), l'inoubliable Ned Stark jeune dans Game of Thrones.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Benoît Brisefer, âgé de 10 ans, est un petit garçon au caractère bien trempé et d'une grande générosité qui cache sous une apparence très ordinaire de super-pouvoirs. Son seul point faible : il perd toute sa force quand il s'enrhume. Courageux, vaillant et très volontaire, ce super-héros pas comme les autres n'hésite pas une seconde à passer à l'action pour défendre ses amis et combattre le mal.
Sa petite ville est menacée par une bande de malfrats avec à leur tête le leader charismatique Poilonez qui, sous couvert de l'implantation d'une nouvelle compagnie de taxis, LES TAXIS ROUGES, ont pour objectif de piller la ville. Mais c'est sans compter sur l'intervention fortuite de Jules Dussiflard et surtout Benoît Brisefer qui vont se dresser sur leur route...
DETAILS
17 décembre 2014 / 1h 17min / Comédie
De Manuel Pradal
Avec Gérard Jugnot, Jean Reno, Thierry Lhermitte
Nationalité français
CRITIQUES
Il serait dommage de juger hâtivement Benoit Brisefer : Les Taxis Rouges… En cherchant bien, ont réussit presque à voir le film comme une sorte de capsule de transmission d’un certain imaginaire collectif : en effet, sous son apparence très enfantine, se cache un manifeste plutôt sincère pour tout un pan de la culture cinématographique.
Benoit Brisefer est avant-tout destiné aux enfants : passé l’age de 10 ans, vous risquez fortement de ne pas y trouver votre compte.
Tout est simplifié, explicité, décomplexé… Les dialogues paraissent ainsi, constamment répéter deux fois la même chose. Le jeu d’acteur est très »visuel », cartoon. Pas d’ennui possible, avec ce rythme un poil hystérique… Et la dose de spectaculaire est assurée par ce gamin (Léopold Huet, somme-toute mignon) à la voix affreuse transformé en super-héros...
Avec Benoît Brisefer, on pourrait s’arrêter à l’aspect très opportuniste du film (un super-héros pour gamins), avec son casting old-school mais bankable, ses acteurs en apparence venus cachetonner.
Mais la façon dont leur personnages sont introduits, leur présence, nous fait également penser à une sorte d’hommage.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Fils à papa et playboy renommé, Cordell se retrouve à la tête d'un véritable empire à la mort de son père. Pas vraiment préparé pour être un homme d'affaires, Cordell va devoir faire ses preuves...
DÉTAILS
22 mars 1973 / 1h 47min / Drame
De Philippe Labro
Avec Jean-Paul Belmondo, Carla Gravina, Jean Rochefort
Nationalités français, italien
CRITIQUES
"L'héritier" fait partie de la période où Belmondo alterne encore les projets à dimension artistique et les films de pur divertissement dans lesquels sa carrière basculera presque complètement à partir de l'échec cuisant de "Stavisky" d'Alain Resnais en 1974.
Philippe Labro est un grand admirateur de l'Amérique qu'il a visité dans sa jeunesse et de son cinéma. Son amitié avec Jean-Pierre Melville n'a fait que renforcer cette influence qui se ressent dans ses films plutôt tournés vers l'efficacité.
Pour le scénario, il se fait aider par Jacques Lanzmann, l'écrivain parolier (Jacques Dutronc, France Gall,...), avec qui il a entamé une collaboration d'écriture depuis "Sans mobile apparent" (1971). Le capitalisme est en train d'évoluer et les grandes familles qui faisaient autrefois la pluie et le beau temps en France laissent progressivement la place aux multinationales déshumanisées.
Barthelemy Cordell (Jean-Paul Belmondo), dit l'héritier, est l'un des derniers représentants d'une économie dynastique qui va rencontrer les pires difficultés à prendre la succession du patriarche, mort dans des circonstances douteuses lors d'un accident d'avion. Habilement, le scénario brosse en parallèle le portrait d'un jeune homme ambitieux aux manières plutôt rustres, notamment avec les femmes, nées de son apprentissage précoce de la pratique autoritaire du pouvoir et Belmondo, plutôt sobre, est parfait en capitaine d'industrie tout à la fois séducteur, incisif, madré et brutal, trouvant là une respiration bienvenue au sein de ses "belmonderies" guignolesques gâtent progressivement son jeu depuis une petite dizaine d'années et qui iront jusqu'à le pourrir complètement durant la décennie 80. Labro, à la française, livre mine de rien son film paranoïaque précurseur, certes en moins ambitieux, du trio magique américain que constituèrent deux ans après "Conversations secrètes" de Francis Ford Coppola, "A cause d'un assassinat" d'Alan J. Pakula et "Les trois jours du condor" de Sydney Pollack.
Aux côtés de Belmondo, défilent ses partenaires habituels que sont Charles Denner, Jean Rochefort ou Michel Beaune. Si l'on y ajoute Jean Desailly et l'immense François Chaumette, on comprend que Labro n'a pas eu à répéter vingt fois l'esprit ou la géométrie des scènes.
Du côté féminin les très belles Maureen Kerwin et Carla Gravina donnent toute la subtilité requise à cette histoire de loups s'entre-dévorant que Labro, ancien journaliste, traite par moment à la matière d'un reportage d'informations, lui enlevant un peu de son côté sulfureux par une exposition trop visible des enjeux. Sans doute déçu de ne pas voir Belmondo suspendu à un fil ou en équilibre sur le toit d'un métro lancé à pleine vitesse, le public à moyennement répondu présent si l'on compare "L'héritier" aux films précédents de l'acteur (26ème box-office de la carrière de Belmondo).
Un très bon cru qui confirme que Labro est un vrai réalisateur et que Belmondo a sans doute eu tort de ne pas perséver dans une exigence artistique qui lui aurait permis un dernier tiers de carrière plus digne de son talent.
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Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Paris, automne 2015. Philippe Dayan reçoit chaque semaine dans son cabinet à deux pas de la place de la République, une chirurgienne en plein désarroi amoureux, un couple en crise, une ado aux tendances suicidaires et un agent de la BRI traumatisé par son intervention au Bataclan.
A l’écoute de ces vies bouleversées, le séisme émotionnel qui se déclenche en lui est sans précédent. Pour tenter d’y échapper, il renoue avec son ancienne analyste, Esther, avec qui il avait coupé les ponts depuis près de 12 ans.
DÉTAILS
Depuis 2021 / 26min / Drame
De Eric Toledano, Olivier Nakache, Laetitia Gonzalez
Avec Frédéric Pierrot, Carole Bouquet, Mélanie Thierry
Nationalité France
Chaîne d'origine Arte
CRITIQUES
Le concept créé par la série israélienne Betipul, à la fois simple et puissant, a fait ses preuves : un psy qu’on suit en séance, semaine après semaine, dans son cabinet, en relation avec plusieurs patients choisis. Éric Toledano et Olivier Nakache en ont imaginé, avec les productrices Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez,
l’adaptation française, lui trouvant un ancrage fort dans le traumatisme collectif des attentats de Paris, en novembre 2015. Même si les histoires personnelles d’Ariane, d’Adel, de Camille, de Léonora et Damien n’y font pas toutes référence, leur ensemble reflète l’image d’une société fragilisée, déboussolée, en quête de nouveaux repères.
Ces tranches de vie se dévoilent dans des face-à-face tantôt libres, tantôt tendus, où la parole et l’écoute finissent presque toujours par apaiser. Épaulés par une fine équipe de scénaristes (David Elkaïm et Vincent Poymiro, créateurs d’Ainsi soient-ils) et de réalisateurs (Pierre Salvadori, Nicolas Pariser et Mathieu Vadepied, également directeur artistique), Toledano et Nakache proposent une œuvre collective, dont le cœur repose principalement sur le jeu des comédiens "en séance".
On les regarde, on les écoute faire vivre leurs personnages, tous remarquables autour de Frédéric Pierrot, exceptionnel en thérapeute aussi investi que vulnérable.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Comment devient-on Voltaire ? Le géant de la pensée, le maître du blasphème, dont les combats vont accoucher de la Révolution française ? Si l’on connaît le vénérable philosophe, on connaît moins le jeune Voltaire.
DÉTAILS
Depuis 2021 / 52min / Drame, Historique, Biopic
De Alain Tasma, Georges-Marc Benamou, Henri Helman
Avec Thomas Solivérès, Victor Meutelet, Christa Théret
Nationalité France
Chaîne d'origine France 2
CRITIQUES
Après avoir prêté ses traits juvéniles au dramaturge Edmond Rostand dans le film d'Alexis Michalik en 2019, Thomas Solivérès brille dans cette nouvelle fresque historique écrite par Alain Tasma, Georges-Marc Benamou et Henri Helman, en donnant à Voltaire une énergie et une fougue bienvenues. Autour de lui, un casting d'acteurs et actrices aguerris viennent interpréter le père du jeune François-Marie Arouet (Eric Caravaca), sa comédienne fétiche Adrienne Lecouvreur (Christa Théret), et toute une galerie de seconds couteaux savoureux incarnés par Victor Meutelet (Grand Hôtel), Valérie Bonneton (Fais pas ci, fais pas ça), Thibault de Montalembert (Dix pour cent), Maud Wyler (Perdrix) et enfin Bernard Le Coq (Une Famille formidable), qui joue la version plus âgée de l'écrivain.
Biopic en quatre épisodes, Les Aventures du Jeune Voltaire explore un pan méconnu de la vie du célèbre philosophe des Lumières, auteur de Candide, Zadig et de nombreux pamphlets engagés. Poète avant tout, épris d'ambition et d'ascension sociale, le jeune François-Marie Arouet, après avoir reçu une éducation religieuse très stricte chez les jésuites, va aller à l'encontre de son milieu et des attentes de son père pour accomplir son souhait de devenir poète. Maître des mots à la verve sans égale, le jeune Arouet va bien vite se heurter aux conventions. Il parviendra à entrer dans les salons et dans l'aristocratie grâce à sa ténacité et son orgueil, mais aussi grâce aux femmes qui croiseront sa route et qu'il saura séduire à son avantage, jusqu'à se faire un nom : celui de Voltaire...
La série dresse ainsi un portrait suprenant de l'auteur, poète et pamphlétaire engagé, dont les idées modernes se sont heurtées à une époque marquée par le fanatisme religieux. Au fil de ses combats politiques, celui qui prendra le nom de Voltaire va découvrir le prix de la liberté, tandis que ses écrits auront une influence majeure sur son époque, amorçant la Révolution française à venir... Les Aventures du jeune Voltaire permet de réinventer l'homme, en soulignant les défauts et l'arrogance propres au jeune âge du futur écrivain, emprisonné et censuré à de nombreuses reprises pour ses prises de position radicales et sa lutte contre l'injustice.
Un sujet en apparence scolaire, associé au biopic en costumes, qui pourraient en rebuter plus d'un. Mais l'incarnation habitée et bondissante de Thomas Solivérès et la mise en scène surprenante d'Alain Tasma (réalisateur de la très réussie Aux Animaux la guerre) cassent bien vite les codes du genre. Cette dernière nous saisit dès son introduction par un plan d'accouchement surprenant pour montrer la naissance du héros, ou encore grâce à une narration en voix-off par un Voltaire sur son lit de mort, faisant le bilan de ses jeunes années. Parmi les seconds rôles, Maud Wyler et Valérie Bonneton surprennent en maîtresses de salon influentes, pygmalionnes et amantes de Voltaire, et on prend plaisir à revoir Christa Théret (révélée dans LOL) dans le rôle de la tragédienne Adrienne Lecouvreur, au destin brisé par des rivalités de coulisses.
Enfin, si la vie rocambolesque et sulfureuse du jeune Voltaire ne laisse place à aucun temps mort, ses détracteurs seront en revanche déçus par l'ellipse faite sur de nombreux aspects de sa vie prêtant à débat, notamment ses prises de position sur l'esclavage, ou encore des événements marquants de sa vie comme son célèbre affrontement avec Rousseau. Résolument axé sur la figure du jeune poète révolté, Les Aventures du Jeune Voltaire demeure un biopic audacieux et plein de modernité, dépeignant un homme complexe, qui parvient à susciter la curiosité pour une figure historique et des problématiques aux accents plus contemporains qu'il n'y paraît. De quoi espérer une suite sur un Voltaire adulte ? On serait curieux du résultat.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Plus grand, plus-mieux, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme.
DÉTAILS
16 mai 2018 / 2h 00min / Action, Comédie, Aventure
De David Leitch
Avec Ryan Reynolds, Josh Brolin, Morena Baccarin
Nationalité américain
CRITIQUES
Deadpool est de retour, entouré cette fois d'une équipe de déjantés, à l'image de notre héros. Si tous ses acolytes n'ont pas forcement de potentiel, on reconnait que certains seraient plaisant à revoir et notamment Domino.
Coté histoire, rien de vraiment neuf, si ce n'est que l'on ressent une intrigue un peu plus poussée et la volonté d'exploiter davantage la franchise sur le long terme.
Deadpool est un super héros lambda et ne vaut pas, niveau histoire ou effet spéciaux, ses rivaux des X-men ou Avengers. Le seul intérêt du film réside bien sur dans l'absence de filtre du héros rouge et son sens de la répartie.
On rie aisément devant ses facéties toutes plus choquantes les unes que les autres. De nombreuses références sont présentes pour les cinéphiles et le gout de l'humour noir et caustique est un régal pour les amateurs du genre.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Dans les sous-sols du commissariat principal de Bruxelles, les membres de la Brussels Digital Unit forment une équipe hétéroclite mais soudée pour faire barrage aux nouvelles formes de délinquance qui menacent nos vies ultra-connectées.
Veuf depuis peu et devant s'occuper seul de ses trois enfants, Samuel Leroy intègre l'unité 42. Confronté à de nouveaux codes, il doit apprendre à collaborer avec la jeune idéaliste Billie Vebber, hackeuse fraîchement recrutée, qui poursuit clandestinement ses propres objectifs. Sauront-ils conjuguer leurs talents et mettre en sourdine leurs désaccords pour tenter de faire régner l'ordre et la loi dans ce nouveau Far West digital ?
DÉTAILS
Depuis 2017 / 52min / Drame, Policier
De Annie Carels, Charlotte Joulia, Julie Bertrand
Avec Patrick Ridremont, Constance Gay, Tom Audenaert
Nationalité Belgique
Chaîne d'origine La Une
CRITIQUES
Une série policière qui nous vient de Belgique, nos voisins belge nous bluffent totalement avec cette série de qualité. Enquêtes bien menées sur font de cyber-attaques. Les génies du web s’en donnent à coeur joie. Cette technique moderne que nous utilisons sans même avoir le dixième de la connaissance nécessaire pour la maitriser.
Qu’a cela ne tienne, notre équipe nous plonge dans ce monde étrange dans lequel elle navigue sans difficultés. Ce qui est pour nous l’inconnu, n’est qu’un jeu d’enfant pour ses experts. Au passage, nous prenons conscience de l’étendu de notre inconscience devant cette technique dont nous sommes devenu les esclaves puisque nous ne saurions nous en priver et que tout est fait pour que nous en devenions l’esclave. Nous réalisons à travers cette série que de serviteur, le net est devenu notre maitre. Nous nous sommes piégés nous même et le net nous enferme dans son filet.
Samuel (Patrick Ridremont), Billie (Constance Grey) et leur équipe nous démontre au cour de leurs enquêtes les dangers du web, les ordinateurs reliés entre eux par une borne wifi, la mauvaise utilisation des portables branchés jour et nuit. Certains pays étant plus friand que d’autres de cette technique et les utilisateurs n’hésitant pas à sauter sur toutes les bornes publique possible et imaginable sans se soucier des conséquences.
Le net, cet excellent domestique mais mauvais maitre pour ne sait l’utiliser avec sagesse. Au cours de la saison un, les personnages sont devenus attachant et jusque la, pourvu que ca dure, leur vie privée n’interfère que très peu dans les enquêtes et dans la vie du groupe. J’attends avec impatience la saison deux. Que vas t’il arriver à Billie
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
En pleine Guerre froide, le parcours de huit à vingt-deux ans d'une jeune orpheline prodige des échecs, Beth Harmon. Tout en luttant contre une addiction, elle va tout mettre en place pour devenir la plus grande joueuse d’échecs du monde.
DÉTAILS
2020 / 60min / Drame
Titre original : The Queen’s Gambit
De Scott Frank, Allan Scott
Avec Anya Taylor-Joy, John Schwab, Matthew Dennis Lewis
Nationalité U.S.A.
Chaîne d'origine Netflix
CRITIQUES
Prodige du quadrillage noir et blanc, Beth a perdu ses parents très tôt et a grandi dans un orphelinat. C'est là qu'elle a appris les échecs, en jouant au sous-sol de l'établissement avec le vieux gardien bourru. Elle fait montre d'un don exceptionnel pour ce jeu de réflexion et d'anticipation, qui devient très vite addictif pour la fillette...
La performance magnétique d'Anya Taylor-Joy est pour beaucoup dans la réussite du Jeu de la Dame. Parce que sur le papier, voir une ado jouer aux échecs pendant des heures, cela ne sonne pas comme la série la plus excitante de l'histoire du petit écran. Et pourtant, les exploits de Beth Harmon sont très vite passionnants. Dans une atmosphère 50's recréée avec soin, la série Netflix déroule son histoire de génie, avec une affabilité presque déconcertante. La mini-série déplace ses pions là où ne les attend pas forcément et parvient à nous faire baisser la garde.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Madame de La Pommeraye, jeune veuve retirée du monde, cède à la cour du marquis des Arcis, libertin notoire. Après quelques années d’un bonheur sans faille, elle découvre que le marquis s’est lassé de leur union. Follement amoureuse et terriblement blessée, elle décide de se venger de lui avec la complicité de Mademoiselle de Joncquières et de sa mère...
DETAILS
12 septembre 2018 / 1h 49min / Drame, Romance
De Emmanuel Mouret
Avec Cécile de France, Edouard Baer, Alice Isaaz
Nationalité français
CRITIQUES
Une découverte ! Le film est un peu lent à se mettre en place, mais ensuite c'est un feu d'artifice. Beaucoup de choses à utiliser dans le cadre de (l'actuel) programme de français. Bravo à Zérodeconduite pour les fiches pédagogiques, très intéressantes.
Micheline G. - Lycée Ampère
Génial Edouard Baer ! Le film met un peu de temps à se mettre en place (les élèves risquent de s'ennuyer au début) mais à partir du moment où la machination se met en place, le spectacle est vraiment jubilatoire (anthologie scène de repas). Et particulièrement intéressant pour le discours féministe, qui parvient à redonner à l'œuvre son actualité.
Olivia L. - Lycée Arago
Un régal ! Mouret a réussi à porter à l'écran ce remarquable récit de Diderot, et surtout à l'incarner avec ces deux acteurs formidables que sont Cécile de France et Edouard Baer (qui est franchement génial dans cet emploi et avec la langue du 18e !).
Mattia R. - Collège Edouard Pailleron
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
(Adaptation d'un roman de Diderot)
SYNOPSIS
Madame de La Pommeraye, jeune veuve retirée du monde, cède à la cour du marquis des Arcis, libertin notoire. Après quelques années d’un bonheur sans faille, elle découvre que le marquis s’est lassé de leur union. Follement amoureuse et terriblement blessée, elle décide de se venger de lui avec la complicité de Mademoiselle de Joncquières et de sa mère...
DETAILS
12 septembre 2018 / 1h 49min / Drame, Romance
De Emmanuel Mouret
Avec Cécile de France, Edouard Baer, Alice Isaaz
Nationalité français
CRITIQUES
Une découverte ! Le film est un peu lent à se mettre en place, mais ensuite c'est un feu d'artifice. Beaucoup de choses à utiliser dans le cadre de (l'actuel) programme de français. Bravo à Zérodeconduite pour les fiches pédagogiques, très intéressantes.
Micheline G. - Lycée Ampère
Génial Edouard Baer ! Le film met un peu de temps à se mettre en place (les élèves risquent de s'ennuyer au début) mais à partir du moment où la machination se met en place, le spectacle est vraiment jubilatoire (anthologie scène de repas). Et particulièrement intéressant pour le discours féministe, qui parvient à redonner à l'œuvre son actualité.
Olivia L. - Lycée Arago
Un régal ! Mouret a réussi à porter à l'écran ce remarquable récit de Diderot, et surtout à l'incarner avec ces deux acteurs formidables que sont Cécile de France et Edouard Baer (qui est franchement génial dans cet emploi et avec la langue du 18e !).
Mattia R. - Collège Edouard Pailleron