CULTURE JAI (L'Histoire de l'Art en Musique)
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LES LUMIÈRES DE VERSAILLES
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SUBURRA
(À Rome lors des élections... sur Netflix)
SYNOPSIS
Lorsqu'une ville côtière près de Rome se transforme en paradis pour joueurs, corruption, rivalités et complots en tout genre ne tardent pas à naître. Rivalitées entre l'Église, l'État et la famille dans la proche "banlieue" de Rome ("suburra"en italien).
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/KgrpmmHvrt4
DETAILS
Depuis 2017 / 52 min / Drame, Policier, Thriller
Créée par Daniele Cesarano, Barbara Petronio
Avec Alessandro Borghi, Giacomo Ferrara, Filippo Nigro
Nationalité Italie
En relation avec Suburra
CRITIQUE
Conçue comme la genèse des personnages du film éponyme de Stefano Sollima (lui-même inspiré d’un roman signé Carlo Bonini et Giancarlo De Cataldo, paru en français aux éditions Métailié), Suburra se concentre sur trois jeunes criminels : Aureliano (Alessandro Borghi), le fils d’un trafiquant local ; Spadino (Giacomo Ferrara), rejeton d’une puissante famille tsigane inspirée d’un clan bien réel, les Casamonica ; et Gabriele (Eduardo Valdarnini), un étudiant propre sur lui, qui s’adonne au deal dans le dos de son père policier.
L’appât du gain va rapidement réunir les trois garçons, sur fond de tractations entre la Mafia et des élus corrompus autour de la vente de terrains appartenant à l’Église (on pense bien sûr au scandale “Mafia capitale”). Sans oublier une sulfureuse affaire de prêtre amateur de cocaïne et de parties fines.
Politiciens véreux, trafiquants ultraviolents et prêtres défroqués sur les bords du Tibre… Lors de la présentation des deux premiers épisodes de la série en avant-première à la Mostra de Venise, certains s’étaient étonnés d’une telle trame scénaristique. Voici un regard peut être un peu carricatural de l'Italie dont le fonctionnement reste atypique.
INFERNO
la meilleure adaptation de Dan Brown au cinéma
SYNOPSIS
Dans "Inferno", le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/GfXpBiLwhHk
DÉTAILS
9 novembre 2016 en salle / 2h 02min / Thriller, Policier
De Ron Howard
Par David Koepp, Dan Brown
Avec Tom Hanks, Felicity Jones, Ben Foster
CRITIQUE
Si Inferno n’entrera certainement pas dans la liste des meilleurs amnesia movies, il en exploite néanmoins les schèmes, propices aux twists et faux-semblants, avec une efficacité certaine. Pour sa troisième apparition à l’écran – probablement la dernière, étant donné les piètres résultats du film au box-office américain, et malgré l’existence d’un quatrième titre à adapter pour clore la série de romans –, Robert Langdon, le héros imaginé par Dan Brown et interprété par Tom Hanks, se présente ainsi allongé sur un lit d’hôpital à Florence, engourdi et sans le moindre souvenir de ce qu’il a fait les quarante-huit heures précédentes.
Very bad trip pour le symbologue américain, qui va devoir découvrir le sens de ses récurrents cauchemars apocalyptiques, avec à ses côtés une jolie doctoresse (Felicity Jones, convaincante) et à ses trousses tout ce que la Terre compte de psychopathes conspirateurs (mention spéciale à Irrfan Khan, star de Bollywood impeccable en nettoyeur pince-sans-rire), ainsi que, bonne blague, Omar Sy en french doctor/superflic (pas très convaincant, lui).
Produit pour un budget deux fois moindre que ses prédécesseurs (Da Vinci Code et Anges et démons), et écrit par le brillant David Koepp (Jurassic Park, L’Impasse, La Guerre des mondes…), Inferno s’impose toutefois comme le plus “pulpy” de la saga, celui où l’invraisemblance et les clichés inhérents à la prose brownienne, enfin digérés par Ron Howard, deviennent un atout.
COYOTES
(Une série Belge sur Netflix)
SYNOPSIS
Quand des scouts découvrent un cadavre et des diamants, c’est toute une communauté qui va devoir faire face à ses démons, ses secrets et sa violence. À l’aube de l’âge adulte ou usés par les réalités de la vie, tous vont tester et confronter leurs certitudes sur la loyauté, l’amour, l’amitié et le destin. Tout cela sous la chaleur d’un été qui va tout changer.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/li836IGJiBs
DÉTAILS
Depuis 2021 / 48 min / Drame
Créée par Axel du Bus, Vincent Lavachery, Anne-Lise Morin
Avec Louka Minnella, Steve Driesen, Kassim Meesters
Nationalités Belgique, Luxembourg
CRITIQUE
La nouvelle série belge fait beaucoup de bruit dans le milieu du scoutisme ... Pour faire le point sur les réactions aux premiers épisodes, Christelle Alexandre, la présidente fédérale des Scouts, a organisé un Facebook Live avec trois acteurs de la série.
Dans ce direct, on apprend notamment que la fédération des Scouts est en contact avec les producteurs de la série depuis le tout début de sa conception. Le mouvement a ainsi pu conseiller les scénaristes sur des éléments particulièrement importants du scoutisme. Comme ils l'évoquent sur leur site, les Scouts se sentent honorés d'être le cadre d'une production aussi importante que Coyotes.
"Cette série, à nos yeux, c’est donc surtout la démonstration que nous sommes vraiment bien implantés dans la société actuelle. À un point tel que nous devenons carrément le cadre d’une fiction. Et ça, c’est une excellente nouvelle !"
LE MASQUE DE ZORRO
SYNOPSIS
Après vingt ans de prison, Don Diego de La Vega, alias Zorro, qui a autrefois combattu avec succès l'oppression espagnole et qui est toujours poursuivi par la haine du gouverneur Rafael Montero, se cherche un successeur. Il rencontre alors un jeune brigand, Alejandro Murieta, qui a lui aussi quelques comptes a régler avec l'ancien gouverneur. Apres une formation complète, de La Vega remet a son élève le masque de Zorro, son épée et son fouet et l'envoie déjouer le sinistre complot de Montero visant a confisquer la Californie au Mexique.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/7CD4nkhZR_g
DÉTAILS
14 octobre 1998 en salle / 2h 16min / Aventure, Action, Romance
De Martin Campbell
Par John Eskow, Ted Elliot
Avec Anthony Hopkins, Antonio Banderas, Catherine Zeta-Jones
Titre original The Mask of Zorro
CRITIQUE
Le Masque de Zorro prend un tour « film d'action » très fortement prononcé (Martin Campbell est l'homme derrière GoldenEye et Casino Royale), que les morts y sont nombreuses, et que le ton général est loin d'être à la rigolade ou même simplement bon enfant, les défenseurs des droits de l'homme peuvent se tranquilliser : nous ne sommes pas encore dans Un justicier dans la ville et Charles Bronson n'a pas chipé son costume couleur corbeau à Don Diego de la Vega.
Dès lors, comment revitaliser le personnage ? La solution, c'est donc de nous échanger notre baril de vieux Zorro fatigué et essoré jusqu'à la dernière goutte contre deux barils de Zorro Nouvelle Formule. Un Zorro nouvelle génération donc, qui parvient à injecter une bonne dose de sang neuf dans ce mythe indéboulonnable du justicier au grand coeur, sans trahir la mémoire de ses glorieux aînés.
8 RUE DE L'HUMANITÉ
(la folie du confinement tournée en dérision sur Netflix)
SYNOPSIS
Les rues de Paris sont vides et silencieuses. Alors que certains ont préféré fuir la capitale, sept familles sont restées confinées dans un immeuble du 11ème au 8 rue de l’humanité avec entre autres ; une patronne de bistrot qui cherche le moyen de rester ouvert. Un scientifique ambitieux qui veut trouver le vaccin et ne plus jamais s’occuper d’analyses d’urines.
Un hypocondriaque en panique mais heureux d’avoir enfin raison, sa femme avocate qui se bat pour concilier vie professionnelle et vie de famille, un coach sportif en ligne qui grossit au fil des semaines, sa fiancée enceinte qui fait le buzz en devenant chanteuse anti Covid, un riche self-made-man désespéré de ne pas avoir le niveau scolaire de son fils de 8 ans… et deux enfants de 8 et 10 ans qui, grâce au confinement, vont tomber amoureux.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/0hF5HnVdIqI
DÉTAILS
20 octobre 2021 sur Netflix / 2h 05min / Comédie
De Dany Boon
Par Dany Boon, Laurence Arné
Avec Dany Boon, François Damiens, Laurence Arné
CRITIQUE
Il est entendu que le cinéma a pour objet de nous faire, avant tout, oublier, le temps d’un visionnage, que nous sommes voués à nous flétrir, mourir, pourrir, disparaître, avant d’être oubliés de notre descendance. On pouvait légitimement supposer que ce serait le cas de 8 Rue de l'Humanité, dernière comédie de Dany Boon, accueillie par la plateforme Netflix. Et pourtant, contre toute attente, le film nous permet d’y voir plus clair.
Nous découvrons Paris, nimbé dans une lumière hivernale, vidée de ses habitants, tandis que résonne dans nos oreilles la voix flûtée d’Emmanuel Macron. Notre président nous guide jusqu’à ce qui tiendra lieu de décor au film, une soi-disant cour intérieure au cœur de Paris, où vont se croiser les derniers habitants du secteur.
A la mise en scène, Dany Boon, dans un geste en forme d’allégorie du dénuement moral qui s’est abattu sur l'humanité durant la pandémie, nous confronte au néant. Voilà une oeuvre qui dresse le procès-verbal de notre corps social. L'objet que dépose devant nos yeux Dany Boon est dédié "à celles et ceux qui ont souffert".