INFERNO
la meilleure adaptation de Dan Brown au cinéma
SYNOPSIS
Dans "Inferno", le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/GfXpBiLwhHk
DÉTAILS
9 novembre 2016 en salle / 2h 02min / Thriller, Policier
De Ron Howard
Par David Koepp, Dan Brown
Avec Tom Hanks, Felicity Jones, Ben Foster
CRITIQUE
Si Inferno n’entrera certainement pas dans la liste des meilleurs amnesia movies, il en exploite néanmoins les schèmes, propices aux twists et faux-semblants, avec une efficacité certaine. Pour sa troisième apparition à l’écran – probablement la dernière, étant donné les piètres résultats du film au box-office américain, et malgré l’existence d’un quatrième titre à adapter pour clore la série de romans –, Robert Langdon, le héros imaginé par Dan Brown et interprété par Tom Hanks, se présente ainsi allongé sur un lit d’hôpital à Florence, engourdi et sans le moindre souvenir de ce qu’il a fait les quarante-huit heures précédentes.
Very bad trip pour le symbologue américain, qui va devoir découvrir le sens de ses récurrents cauchemars apocalyptiques, avec à ses côtés une jolie doctoresse (Felicity Jones, convaincante) et à ses trousses tout ce que la Terre compte de psychopathes conspirateurs (mention spéciale à Irrfan Khan, star de Bollywood impeccable en nettoyeur pince-sans-rire), ainsi que, bonne blague, Omar Sy en french doctor/superflic (pas très convaincant, lui).
Produit pour un budget deux fois moindre que ses prédécesseurs (Da Vinci Code et Anges et démons), et écrit par le brillant David Koepp (Jurassic Park, L’Impasse, La Guerre des mondes…), Inferno s’impose toutefois comme le plus “pulpy” de la saga, celui où l’invraisemblance et les clichés inhérents à la prose brownienne, enfin digérés par Ron Howard, deviennent un atout.
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