ELLE L'ADORE
(Film NETFLIX)
SYNOPSIS
Muriel est esthéticienne. Elle est bavarde, un peu menteuse, elle aime raconter des histoires souvent farfelues. Depuis 20 ans, Muriel est aussi la première fan du chanteur à succès Vincent Lacroix. Avec ses chansons et ses concerts, il occupe presque toute sa vie.
Lorsqu'une nuit Vincent, son idole, sonne à la porte de Muriel, sa vie bascule. Elle est entrainée dans une histoire qu’elle n’aurait pas osé inventer.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/_Pl0nNQh-Lg
DÉTAILS
24 septembre 2014 en salle / 1h 44min / Comédie
De Jeanne Herry
Par Jeanne Herry, Gaëlle Macé
Avec Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Pascal Demolon
CRITIQUE
Au croisement du thriller et du portrait de femme, le premier long-métrage de Jeanne Herry manque d’équilibre, de rythme et de concision.
Mère, amie, esthéticienne, mythomane à ses heures, Muriel (Sandrine Kiberlain) pourrait surtout se résumer toute entière dans ce credo emprunté à un vieux tube que la plupart de ceux qui l’ont fredonné il y a dix ans préfèreraient oublier : « Si j’existe, ma vie, c’est d’être fan ».
Mais que son idole, le chanteur à succès Vincent Lacroix (Laurent Lafitte), tienne plus de Pascal Obispo, de Patrick Bruel, ou de Julien Clerc, on n’en sait pas grand-chose, et cela importe d’ailleurs assez peu. Un seul trait compte : c’est un homme à fans. A Muriel, qui le suit passionnément depuis dix ans et qu’il connaît, si l’on peut dire, pour avoir pris l’habitude de la trouver à la sortie de sa loge, il sait qu’il peut tout demander. Y compris de l’aider à se débarrasser d’un corps…
Mi-thriller, mi-portrait de femme, le premier long-métrage de Jeanne Herry hésite, contrairement à son héros, sur ce qu’il doit demander au cinéma. Du sombre, du très noir, du plus léger, du pétillant et du difficile à avaler, il mélange un peu toutes les teintes et tous les genres. S’annonce en méditation sur le star-system à la manière de Superstar (Xavier Giannoli, 2012), se réoriente en jeu de chat et de souris, s’égare dans une intrigue amoureuse secondaire entre deux policiers.
« Elle l’adore » : le si joli jeu de Sandrine Kiberlain
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire