MARIE STUART REINE D'ÉCOSSE
(film visible sur Netflix)
SYNOPSIS
Le destin tumultueux de la charismatique Marie Stuart. Épouse du Roi de France à 16 ans, elle se retrouve veuve à 18 ans et refuse de se remarier conformément à la tradition. Au lieu de cela elle repart dans son Écosse natale réclamer le trône qui lui revient de droit.
Mais la poigne d’Élisabeth Iʳᵉ s’étend aussi bien sur l’Angleterre que l’Écosse. Les deux jeunes reines ne tardent pas à devenir de véritables sœurs ennemies et, entre peur et fascination réciproques, se battent pour la couronne d’Angleterre. Rivales aussi bien en pouvoir qu’en amour, toutes deux régnant sur un monde dirigé par des hommes, elles doivent impérativement statuer entre les liens du mariage ou leur indépendance.
Mais Marie menace la souveraineté d’Elisabeth. Leurs deux cours sont minées par la trahison, la conspiration et la révolte qui mettent en péril leurs deux trônes et menacent de changer le cours de l’Histoire.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/Wr6MHDxieVU
DÉTAILS
27 février 2019 en salle / 2h 04min / Historique, Drame, Biopic
De Josie Rourke
Par Beau Willimon, John Guy (II)
Avec Saoirse Ronan, Margot Robbie, Jack Lowden
Titre original Mary Queen of Scots
CRITIQUE
Marie Stuart, Reine d’Écosse, premier film de Josie Rourke, s’articule autour d’un jeu de miroir constant entre deux parentes rivales : Marie Stuart (Saoirse Ronan), reine déchue, et Elizabeth 1er (Margot Robbie), reine triomphante.
Le film serait toutefois plus harmonieux s’il ne s’en remettait pas, À se demander pourquoi la cinéaste fait la part belle à Marie plutôt qu’à Elizabeth, titrant le film du nom de la reine d’Écosse malgré les nombreux allers et retours et alors même que l’arc dramatique d’Elizabeth se révèle tout aussi captivant – si ce n’est plus – que celui de Marie. Cela alliant à des incohérences scénaristiques et à une structure telle que chaque scène semble répondre à celle qui précède avec une artificialité manifeste, empêchent le film de donner à ces portraits féminins l’ampleur qu’ils pourraient avoir.
Le travail sur les contrastes physiques et le travestissement de la beauté de Margot Robbie n’est à cet égard pas sans intérêt, même s’il apparaît forcé vers la fin du film, lors de la seule et unique entrevue entre les deux reines. Marie apparaît dans toute sa beauté et sa juvénilité tandis qu’Elizabeth est déguisée en Reine de cœur sortie tout droit de l’univers de Lewis Caroll... Histoire d'un Royaune Uni fantastique et revisité par le 7ème art, pour une vision plus moderne et féminine d'un drame historique.
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