ROBIN HOOD
(2010)
SYNOPSIS
À l’aube du treizième siècle, Robin Longstride, humble archer au service de la Couronne d’Angleterre, assiste, en Normandie, à la mort de son monarque, Richard Coeur de Lion, tout juste rentré de la Troisième Croisade et venu défendre son royaume contre les Français.
De retour en Angleterre et alors que le prince Jean, frère cadet de Richard et aussi inepte à gouverner qu’obnubilé par son enrichissement personnel, prend possession du trône, Robin se rend à Nottingham où il découvre l’étendue de la corruption qui ronge son pays. Il se heurte au despotique shérif du comté, mais trouve une alliée et une amante en la personne de la belle et impétueuse Lady Marianne, qui avait quelques raisons de douter des motifs et de l’identité de ce croisé venu des bois.
Robin entre en résistance et rallie à sa cause une petite bande de maraudeurs dont les prouesses de combat n’ont d’égal que le goût pour les plaisirs de la vie. Ensemble, ils vont s'efforcer de soulager un peuple opprimé et pressuré sans merci, de ramener la justice en Angleterre et de restaurer la gloire d'un royaume menacé par la guerre civile. Brigand pour les uns, héros pour les autres, la légende de "Robin des bois" est née.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/aIpboNx8YpQ
DÉTAILS
15 février 2003 en DVD / 2h 20min / Aventure, Action
De Ridley Scott
Par Brian Helgeland, Ethan Reiff
Avec Russell Crowe, Cate Blanchett, Max von Sydow
Titre original Robin Hood
CRITIQUE
S’il existe de nombreuses versions des aventures de Robin des bois, celle-ci a quelque chose d’original : son Robin est un usurpateur, un homme du peuple qui fait de la politique. Il vole moins pour donner aux pauvres que pour établir une nouvelle société.
Parce qu’on retrouve Gladiator dans la forêt
Ridley Scott-Russell Crowe, c’est le duo gagnant du grand peplum des années 2000, dont ils cherchent à transposer la recette, avec moins de jupettes et plus de cottes de mailles. Pour apprécier cette incarnation du fameux rebelle, mieux vaut oublier les collants, les pirouettes et les élans des précédents. Taiseux, massif et rusé, plus Gabin qu’Errol Flynn, le comédien s’est fabriqué un Robin sur mesure, taille XXL. Gladiator est dans les bois, il s’est entraîné au tir à l’arc, au port des chausses en cuir et à la lutte politique. C’est la grande originalité du film : son Robin est un usurpateur, un homme du peuple, simple archer de l’armée du roi. La première chose qu’il dérobe, c’est l’identité d’un défunt chevalier, Robin Loxley, pour mieux pouvoir déserter.
Cette transgression initiale l’amènera peu à peu à mener la révolte contre le roi Jean sans Terre (qui lui, ressemble à toutes ses précédentes versions : vil un jour, vil toujours). Plus incarné et crédible, mais un peu moins Robin que les autres Robin, notre héros vole moins pour donner aux pauvres que pour établir une nouvelle société. Il est ici question de la fameuse Magna Carta (« grande charte »), première étape vers une monarchie constitutionnelle. Ou comment greffer artificiellement un personnage semi-légendaire (les avis sont partagés sur la question) à une leçon d’Histoire semi-sérieuse, qui, de plus, nous mêle à la bagarre.
Car, ici, les méchants sont (presque) tous français. Oui, chers compatriotes. Nous sommes au cœur de l’intrigue. Nous ourdissons une invasion de la perfide Albion, par le truchement de notre monarque de l’époque, le roi Philippe-Auguste (Jonathan Zaccaï). Nous séduisons le roi Jean sans Terre grâce à notre plus jolie princesse, Isabelle d’Angoulême (Léa Seydoux). Ce Robin-là a une dent contre nous, et nous force à une amusante inversion des perspectives.
Parce que lady Marianne est une sacrée féministe
De la demoiselle en détresse, passant tout évaporée des griffes libidineuses du shérif de Nottingham aux poignes salvatrices (mais non moins concupiscentes) de Robin, Marianne est devenue… Cate Blanchett. Et ça change tout. Débordante de charme, mais aussi de gouaille et d’assurance, la comédienne transforme l’éternelle potiche décorative en femme indépendante et fougueuse, maîtresse en son domaine seigneurial et agricole, taquinant l’épée et le sarcasme aussi bien qu’un paladin mâle. Russell Crowe a du charisme, mais elle lui vole la vedette, y compris dans ses émouvants tête-à-tête avec le grand Max von Sydow, qui interprète son beau-père, lord de Nottingham (à ne pas confondre avec le vilain shérif du même patelin, voir plus haut). Au point que le film aurait dû s’appeler… Marianne des champs.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
CULTURE JAI
(L'Histoire de l'Art en Musique)
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