jeudi 17 août 2023

POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS

  POUR UNE POIGNÉE DE DOLLARS





SYNOPSIS

Deux bandes rivales, les Baxter, trafiquants d'armes, et les Rojo, qui font de la contrebande d'alcool, se disputent la suprématie et la domination de la ville de San Miguel, au sud de la frontière américano-mexicaine. Un étranger, vêtu d'un poncho, arrive à dos de mulet dans cette petite ville et s'immisce entre les deux bandes. Proposant d'abord ses services aux Rojo, l'étranger va très vite tirer profit des deux camps à la fois, à la grande joie du fabricant de cercueils Piripero.


BANDE ANNONCE

https://youtu.be/PGUEoLEK10g




DÉTAILS

1 mars 1966 en salle / 1h 39min / Western, Action

De Sergio Leone

Par Sergio Leone, A. Bonzzoni

Avec Clint Eastwood, Marianne Koch, Wolfgang Lukschy

Titre original Per un pugno di dollari


CRITIQUE

Le Far West de Sergio Leone est louche, sale, tourmenté, vicieux, lugubre, souvent répugnant même, c'est un monde dont la violence intrinsèque est poussée à son maximum - on y frappe les gens à terre, on y torture, on y tire volontiers dans le dos. Il y a toujours un nœud coulant pendu quelque part pour lyncher un quidam. La violence vire même au sadisme qui est une affaire de médiocres, et ceux-ci sont particulièrement nombreux. 

Comme le théâtre et la comédie italienne, le cinéma de Leone est un cinéma de gueules (cassées) qui sont autant de masques dont l'aspect grotesque évoque le danger et l''absurdité propres à leur univers. Les personnages - arborant un visage le plus fréquemment avili, ridé, craquelé, édenté - de même que les habitations semblent en état de déréliction, balayés par un vent persistant qui soulève la poussière et brouille la frontière entre le Bien et le Mal. Il n'y a d'ailleurs quasiment plus de place pour le Bien vu que le Mal règne partout. Les seuls innocents sont des victimes potentielles qui se terrent dans leurs abris, craignant pour leur vie qui ne tient qu'à un fil. 

Le seul moyen de communication efficace dans cet univers est la violence, Leone sait qu'elle est tapie notre cerveau primitif et prend un malin plaisir à la faire surgir de façon abrupte et radicale. Et quand il s'agit de désamorcer un trop-plein de cruauté, le recours à l'humour a ceci d'inhabituel qu'il est administré sèchement ou à froid, avec une distanciation sinistre, une ironie morbide. Le manichéisme, même relatif ou nuancé, n'est plus de mise ici. de même qu'une quelconque voie de rédemption. Le héros lui-même n'a plus rien d'un héros au sens classique du terme. 

Plutôt qu'un homme guidé par des idées nobles ou répondant à un code éthique, Leone nous fait apprécier un être complètement amoral, ambigu, opérant en dehors de la loi commune, en quête uniquement de satisfaction personnelle, détaché de toute responsabilité envers autrui. Ironiquement, c'est justement quand le protagoniste leonien cède pour une fois à un geste d'humanité, en permettant à une famille d'échapper à une mort certaine, qu'il devra en payer le prix avec une séance de rosserie et de torture dirigée par le fougueux Gian Maria Volonté.



VOUS AVEZ BON GOÛT !​

Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique​.​


CULTURE JAI 

(​L'Histoire de l'Art​ en Musique)

https://vincentdelaplageculturejai.blogspot.com/

LES LUMIÈRES DE VERSAILLES

​(le meilleur du Château de Versailles)​

https://leslumieresdeversailles.blogspot.com/

SING SANG SUNG  

(English music translated)​

https://singsangsungenglishmusic.blogspot.com/

​CINÉ CINÉMA 

(Séries Netflix)​

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