KILL BILL 2
Vengeance à Bride abattue
(VISIBLE EN STREAMING)
SYNOPSIS
Après s'être débarrassée de ses anciennes collègues Vernita Green et O-Ren Ishii, la Mariée poursuit sa quête vengeresse. Il lui reste à régler le sort de Budd puis de Elle Driver avant d'atteindre le but ultime : tuer Bill.
DETAILS
17 mai 2004 en salle / 2h 15min / Action, Thriller
De Quentin Tarantino
Par Quentin Tarantino, Uma Thurman
Avec Uma Thurman, David Carradine, Michael Madsen
https://youtu.be/U3ZFBzMpal0
CRITIQUE
Dès l'introduction, elle s'adresse au spectateur et résume habilement et brièvement la situation. Enfin, à ce moment j'ai quand même un peu peur, ça surjoue pas mal et ça sonne un peu faux aussi. Passé ce léger "faux-pas" (et encore, tout est relatif, c'est peut-être tout à fait conscient de la part de ce cher Quentin), ce second volume est plus posé que ne l'était le premier.
Cette rupture dans la tonalité du récit fait du bien, elle permet de reprendre son souffle tout en se concentrant sur les personnages. Axé un bon moment sur la genèse de Black Mamba, cet apprentissage de l'art de tuer se fera auprès d'un vieux maître et dans la douleur, comme dans tout bon film de kung-fu qui se respecte. Cette direction n'est pas plus mal, surtout que QT n'oubliera pas pour autant d'agrémenter la pellicule de scènes d'action ô combien efficaces et brutales.
A cet effet, il revisite les classiques du film d'arts martiaux et de cowboys. Entre les mains du géniteur de Pulp Fiction, l'introspection et les mandales sont de mise. Le récit d'amants, mais aussi celui d'une mère se mêlent avec amertume et dureté telles les lames estampillées Hattori Hanzo stoppant les lamentations de l'âme en semant la mort. L'amour se conjugue avec pudeur et fracas.
Pudeur à travers des dialogues alternant le cru et le quasi philosophique, fracas car entre deux dialogues "je t'ai tué parce que je t'aime", le penchant survitaminé et excessif du fétichiste d'épées reprend le dessus dans des duels de serpents d'une rare violence. L'oeuvre se mue alors en affrontements jouissifs, jusqu'à un final orgiaque: Tarantino vient d'inventer le "western prépusculaire".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire