ARCHIVE
SYNOPSIS
George Almore est un roboticien sur le point de faire une découverte capitale. Dans un laboratoire secret, il élabore un robot humanoïde dont le dernier prototype, J3, est presque terminé.
Chaque modèle est une réplique de plus en plus avancée de sa femme Jules, décédée lors d’un brutal accident de la route. Porté par son amour pour elle toujours vivace, George a volontairement omis de divulguer le véritable but de ses recherches : créer un clone parfait de son épouse…
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/m0J0BwIzURI
DÉTAILS
2 février 2021 en VOD / 1h 49min / Science fiction
De Gavin Rothery
Par Gavin Rothery
Avec Theo James, Stacy Martin, Rhona Mitra
CRITIQUE
La sélection de science-fiction du festival de Gérardmer était de très bonne qualité cette année. La preuve avec Possessor, Sputnik, l'excellent Come True et ce Archive, réalisé par Gavin Rothery et avec Theo James, Stacy Martin et Rhona Mitra. Un long-métrage plus original qu'il n'y parait, très influencé par Ex Machina et Moon. Cerise sur le gâteau, il est disponible en Blu-ray et DVD depuis le 3 février. Une très bonne excuse pour écrire une petite critique à son sujet.
Les débuts de Rothery à la mise en scène font beaucoup penser aux premiers essais très prometteurs de Duncan Jones. Outre la culture du sentiment de solitude et l’importance donnée à un robot en tant que personnage principal, on y retrouve cette capacité à détourner les problématiques existentielles supposées par le pitch pour retracer un itinéraire personnel, avec un peu d’émotion à la clé. Car après quelques dizaines de minutes, le spectateur averti comprend que le sujet est moins l’intelligence artificielle que le rapport du héros à ses créations, lesquelles s’émancipent très vite de leur aspect matériel.
L’idée qui préside à la conception d’Archive, directement héritée de Moon, est finalement assez belle et très contemporaine : à force de chercher à concevoir la machine parfaite, on finit par oublier qu’on lui confère justement une humanité, humanité avec laquelle il faut ensuite composer. Ainsi, l’intrigue s’amuse à retourner notre conception des robots comme celle de l’ermite qui les a fabriqués. Très vite, il apparait que les prototypes ont finalement autant, voir plus d’importance que le produit final, dont l’émotivité a également de quoi désarmer.
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