lundi 19 juin 2023

STUPEUR ET TREMBLEMENTS


STUPEUR ET TREMBLEMENTS



Stupeur et Tremblements est le huitième roman d’Amélie Nothomb, publié en 1999 chez Albin Michel. Il est récompensé par le grand prix du roman de l'Académie française en 1999 ex æquo avec Anielka de François Taillandier. 


SYNOPSIS DU FILM

Amélie, une jeune femme belge, vient de terminer ses études universitaires. Sa connaissance parfaite du japonais, langue qu'elle maîtrise pour y avoir vécu étant plus jeune, lui permet de décrocher un contrat d'un an dans une prestigieuse entreprise de l'empire du soleil levant, la compagnie Yumimoto. Fascinée par la hiérarchie d'entreprise japonaise, précise et méthodique, la jeune femme l'est d'autant plus par sa supérieure directe, l'intrigante et fière Mademoiselle Mori.

Pourtant, Amélie va rapidement déchanter à la découverte d'une culture qu'elle ne connaît absolument pas. Ses fréquentes initiatives sont régulièrement sujettes aux réprobations de ses supérieurs. Face à cet acharnement, la jeune femme se plie à leurs exigences. Jusqu'à être mutée dans les toilettes.




DÉTAILS

Date de sortie 12 mars 2003 (1h 47min)
De Alain Corneau
Avec Sylvie Testud, Kaori Tsuji, Taro Suwa plus
Genre Comédie dramatique
Nationalité français


ANALYSE ET CRITIQUE DU FILM

Adaptation fidèle du roman d’Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements est le treizième long métrage Alain Corneau et sans doute son œuvre la moins dramatique. Malgré la violence des rapports humains et les brimades successives dont est victime le personnage central, le ton reste léger et les situations comiques. La mise en scène est ingénieuse et échappe au piège de la caricature. Subtilement, Amélie se libère de ses contraintes en volant au dessus d’un Tokyo de béton et de buildings. Métaphorique.

C’est aussi un double voyage, celui de la découverte d’un ailleurs, mais également de l’exploration de soi. Tout ce que nous voyons existe au travers d’Amélie et de ses pensées par l’utilisation de voix off. Corneau dira "...on découvre des lieux, des gens, mais au delà de cet ailleurs exotique, ce qui compte c’est d’aller dans le regard des autres, de s’y perdre..." Et nous nous perdons volontiers dans le bleu de ce regard sympathique et courageux, brillamment interprété par Sylvie Testud.

restera sans doute dans la relation entre Mlle Mori (Kaori Tsuji) et Amélie. Un rapport de soumission et d’humiliation se dessine rapidement. Plus Mlle Mori méprise Amélie, plus Amélie l’aime et la hait en même temps. Un rapport paradoxal qui permet à notre héroïne de tout accepter, même les pires sarcasmes. 



CULTURE JAI 
(Union de la musique, de la peinture et de l'histoire)
https://culturejai.fr/







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