Lara Croft a hérité de son père archéologue de nombreux trésors parmi lesquels une mystérieuse horloge magique.
Des années plus tôt, celui-ci lui dévoila l'existence d'une organisation secrète, les Illuminati, qui s'était lancée à la recherche d'une horloge dont la clé ouvrait les portes du Temps et de l'Espace. Celle-ci est un triangle sacré qui assura, 5 000 ans auparavant, la victoire des premiers Illuminati sur leurs ennemis. Si le triangle venait à être recomposé, ces lointains ancêtres reviendraient à la vie et le sort de l'Humanité en serait bouleversé à jamais.
Le puissance de ce triangle atteindra son summum lorsque trois planètes s'aligneront dans le ciel en une éclipse totale qui survient une fois tous les 5 000 ans. L'aventurière ne dispose que de 48 heures pour résoudre l'énigme du triangle magique et ainsi sauver le monde.
https://youtu.be/SQ6urNu-f-M
DÉTAILS
27 juin 2001 en salle / 1h 40min / Action, Aventure, Fantastique, Thriller
De Simon West
Par Patrick Massett, John Zinman
Avec Angelina Jolie, Iain Glen, Daniel Craig
Titre original Lara Croft: Tomb Raider
CRITIQUE
Adapté de la série jeux vidéo Tomb Raider, développée à l'époque par Core Design, le film est la suite de Lara Croft : Tomb Raider, réalisé par Simon West et sorti en 2001.
Comme premier volet, il a reçu généralement des critiques négatives mais a réalisé un score correct au box-office, connaissant un succès mondial.
C'est aussi la mise en vedette d'Angelina Jolie dans le rôle de l'archéologue Lara Croft car, comme la série de jeux vidéo, la franchise a eu droit à un relance du personnage par le cinéma.
Le film est un succés que je vous recommande de voir en streaming.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Lara Croft, 21 ans, n'a ni projet, ni ambition : fille d'un explorateur excentrique porté disparu depuis sept ans, cette jeune femme rebelle et indépendante refuse de reprendre l'empire de son père. Convaincue qu'il n'est pas mort, elle met le cap sur la destination où son père a été vu pour la dernière fois : la tombe légendaire d'une île mythique au large du Japon. Mais le voyage se révèle des plus périlleux et il lui faudra affronter d'innombrables ennemis et repousser ses propres limites pour devenir "Tomb Raider"…
https://youtu.be/8h8-l-A7YMg
DÉTAILS
Bande-annonce Tomb Raider
14 mars 2018 en salle / 1h 58min / Aventure, Action
De Roar Uthaug
Par Geneva Robertson-Dworet, Alastair Siddons
Avec Alicia Vikander, Dominic West, Walton Goggins
CRITIQUE
Ici, Lara Croft colle parfaitement à celle du jeu vidéo, on la voit souffrir comme elle a souffert dans le jeu de 2013 (quelques plans sont même directement piochés dans le jeu.
En tout cas, le développement du personnage est plus profond et plus soudain que dans le jeu (évidemment, le format ne permet pas d'appuyer sur pause pour lire les objets trouvés et en apprendre plus sur la famille Croft), mais cela nous donne envie de connaître Lara et de voir à quel point ce film n'est que le début de sa "carrière" de pilleuse de tombes.
La réalisation est bonne, les plans sont soignés, les détails sympathiques, les acteurs jouent bien, en particulier Alicia Vikander.
Évidemment, si vous êtes du genre "fan" de la première heure le film est de 2018 vous procurera un petit bouleversant c'est à dire que d'une certaine manière même si l'esprit reste identique depuis les débuts de Lara Croft au cinéma, je trouve les deux films complémentaires et captivants.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Après avoir été présumé mort, le mercenaire Tyler Rake revient pour une nouvelle mission dangereuse.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/Lc2mwVUuGn8
DÉTAILS
Date de sortie : 16 juin 2023 (États-Unis)
Réalisateur : Sam Hargrave
Producteurs délégués : Angela Russo-Otstot, Stephen McFeely, Plus
Distribué par : Netflix
Cinématographie : Greg Baldi
Montage : Alex Rodríguez, William Hoy
CRITIQUE
Tyler Lake 2 représente le blockbuster qui manque actuellement aux cinémas. L'histoire est simple, mais les personnages et les méchants sont bien intégrés dans l'histoire, ce qui la rend intéressante. C'est tellement intense qu'il n'endort jamais le spectateur. On vient pour l'action, et de ce point de vue, le film ne cherche jamais à nous décevoir, il se veut généreux au contraire. Ravi de le voir. Malgré beaucoup de choses incroyables à propos de ce film, il est toujours beaucoup moins loufoque que la dernière série Fast and Furious, et (prenez le travail des Russo Brothers par exemple). Beaucoup plus sympathique que la série Amazone (Citadelle).
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Lorsqu’Interpol déclenche une Alerte Rouge – destinée à traquer et capturer les criminels les plus recherchés au monde –, le FBI fait appel à son meilleur profiler, John Hartley. Il sillonne la planète jusqu’au jour où il se retrouve embarqué dans un braquage spectaculaire et contraint de s’associer au plus grand voleur d’œuvres d’art au monde Nolan Booth pour… arrêter la voleuse d’œuvres d’art la plus recherchée au monde, « le Fou ».
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/xrtrnLbWTZ8
DÉTAILS
12 novembre 2021 sur Netflix / 1h 58min / Action, Aventure, Policier
De Rawson Marshall Thurber
Par Rawson Marshall Thurber
Avec Dwayne Johnson, Ryan Reynolds, Gal Gadot
CRITIQUE
Passons enfin à la façon dont le film s’appuie sur des éléments de genre plus anciens et désormais classiques. . Il a surtout un petit air de film de copains. Nous suivons deux personnages masculins opposés (un flic et un voleur) qui tentent de faire bonne équipe alors que les événements les mènent au point où ils doivent s’entraider pour atteindre leurs objectifs.
Il y a ensuite l’autre genre distinct, qui est le blockbuster d’aventure (celui qui est le plus ressenti dans le film). En fait, l’intrigue de Red Notice rappelle un peu celle de Treasure Hunter sur toute la ligne. Cependant, vers la fin, le film commence à ressembler très nettement à la franchise Whiplash Archaeologist, très appréciée. Le film n’emprunte pas seulement à Steven Spilberg de cette manière. En fait, il y a un plan, bien que très bref, qui ressemble à une référence aux Dents de la mer.
Aux deux genres mentionnés, s’ajoute le film de prison. Avec une telle coexistence de trois genres différents dans un même film, on peut se demander si le film en question peut tenir le coup et s’il n’est pas tout simplement trop combiné.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Stupeur et Tremblements est le huitième roman d’Amélie Nothomb, publié en 1999 chez Albin Michel. Il est récompensé par le grand prix du roman de l'Académie française en 1999 ex æquo avec Anielka de François Taillandier.
SYNOPSIS DU FILM
Amélie, une jeune femme belge, vient de terminer ses études universitaires. Sa connaissance parfaite du japonais, langue qu'elle maîtrise pour y avoir vécu étant plus jeune, lui permet de décrocher un contrat d'un an dans une prestigieuse entreprise de l'empire du soleil levant, la compagnie Yumimoto. Fascinée par la hiérarchie d'entreprise japonaise, précise et méthodique, la jeune femme l'est d'autant plus par sa supérieure directe, l'intrigante et fière Mademoiselle Mori.
Pourtant, Amélie va rapidement déchanter à la découverte d'une culture qu'elle ne connaît absolument pas. Ses fréquentes initiatives sont régulièrement sujettes aux réprobations de ses supérieurs. Face à cet acharnement, la jeune femme se plie à leurs exigences. Jusqu'à être mutée dans les toilettes.
DÉTAILS
Date de sortie 12 mars 2003 (1h 47min)
De Alain Corneau
Avec Sylvie Testud, Kaori Tsuji, Taro Suwa plus
Genre Comédie dramatique
Nationalité français
ANALYSE ET CRITIQUE DU FILM
Adaptation fidèle du roman d’Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements est le treizième long métrage Alain Corneau et sans doute son œuvre la moins dramatique. Malgré la violence des rapports humains et les brimades successives dont est victime le personnage central, le ton reste léger et les situations comiques. La mise en scène est ingénieuse et échappe au piège de la caricature. Subtilement, Amélie se libère de ses contraintes en volant au dessus d’un Tokyo de béton et de buildings. Métaphorique.
C’est aussi un double voyage, celui de la découverte d’un ailleurs, mais également de l’exploration de soi. Tout ce que nous voyons existe au travers d’Amélie et de ses pensées par l’utilisation de voix off. Corneau dira "...on découvre des lieux, des gens, mais au delà de cet ailleurs exotique, ce qui compte c’est d’aller dans le regard des autres, de s’y perdre..." Et nous nous perdons volontiers dans le bleu de ce regard sympathique et courageux, brillamment interprété par Sylvie Testud.
restera sans doute dans la relation entre Mlle Mori (Kaori Tsuji) et Amélie. Un rapport de soumission et d’humiliation se dessine rapidement. Plus Mlle Mori méprise Amélie, plus Amélie l’aime et la hait en même temps. Un rapport paradoxal qui permet à notre héroïne de tout accepter, même les pires sarcasmes.
CULTURE JAI
(Union de la musique, de la peinture et de l'histoire)
Le jeune séminariste américain Michael Kovak se rend au Vatican pour y étudier les rites de l’exorcisme. Féru de psychologie, il nourrit de sérieux doutes à l’égard de ces pratiques anciennes, et juge que la «possession» relève de la psychiatrie plutôt que de la démonologie.
Il se heurte périodiquement à ses formateurs jusqu’au jour où ceux-ci l’adressent au Père Lucas, ecclésiastique légendaire qui a pratiqué avec succès des centaines d’exorcismes. Au contact de ce mentor au comportement abrupt et déroutant, Michael commence à se déprendre de ses préjugés.
Un cas se présente bientôt à lui, dont la violence terrifiante va le forcer à se remettre en question…
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/US8WQjRsO2Y
DÉTAILS
9 mars 2011 en salle / 1h 52min / Drame, Epouvante-horreur, Thriller
De Mikael Hafstrom
Par Michael Petroni, Matt Baglio
Avec Anthony Hopkins, Colin O'Donoghue, Alice Braga
Titre original The Rite
CRITIQUE
Tout part d'une enquête réalisée en 2007 par le journaliste Matt Baglio à Rome, au sujet de la décision du Vatican de restaurer les rites de l'exorcisme et de nommer un exorciste dans chaque diocèse. Lorsque le journaliste rencontre un prêtre américain qui a suivi cette formation, l'enquête se transforme en livre, puis en film.
L'histoire met donc aux prises Michael Kovak, un jeune croque-mort qui décide de rentrer dans les ordres, en dépit d'un esprit rationaliste qui fait obstacle à la voie qu'il a choisi. Sciemment envoyé à Rome pour y fréquenter les cours de cette nouvelle école qui combat les diableries, son scepticisme va être mis à l'épreuve par les travaux pratiques qu'on lui inflige, aux côtés du Père Lucas, un exorciseur professionnel aux méthodes peu orthodoxes. Soutenu par une journaliste dont se demande ce qu'elle fait là, le jeune homme va devoir se rendre à l'évidence que des phénomènes non explicables par la seule raison agissent dans le monde et que nul ne peut prétendre y échapper.
Ouvert par une citation de sa Sainteté Jean-Paul II arguant que " le diable est à l'œuvre dans le monde réel ", et précédé d'un avertissement bien senti selon lequel " le plus terrifant, c'est que tout est vrai ", le film témoigne pour le moins que la crétinerie, moins sournoise que triomphante, est à l'œuvre à Hollywood. Voici l'état des forces en présence : un réalisateur suédois dépourvu d'envergure, un premier rôle d'une rare platitude (l'Ecossais Colin O'Donoghue), un acteur anglais diplômé en cannibalisme et donc réputé en connaître un rayon sur le Mal (Anthony Hopkins, alias Hannibal Lecter), une actrice brésilienne (Alice Braga) qui ne lutte même pas contre l'insignifiance de son rôle.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
L'histoire captivante de la nuit du 15 avril 2019 en plein coeur de la cathédrale Notre-Dame aux côtés des pompiers de Paris et l’impact de cet incendie sur différents personnages à travers la France...
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/YYaZJxTLt6M
DÉTAILS
Depuis 2022 / 60 min / Drame
Créée par Hervé Hadmar, Olivier Bocquet
Avec Roschdy Zem, Caroline Proust, Megan Northam
Nationalité France
CRITIQUE
Après Jean-Jacques Annaud au cinéma, le réalisateur Hervé Hadmar propose sur Netflix, « Notre-Dame, la part du feu », une série chorale sur une tragédie patrimoniale, l’incendie de la cathédrale de Paris, le 15 avril 2019. Foisonnante et spectaculaire.
Tout comme il est difficile, en ce moment, de monter un film sans Virginie Efira, il est presque impossible de ne pas avoir sur la pellicule Roschdy Zem. Plus vrai encore depuis qu’il a reçu le César du meilleur acteur en 2020 pour « Roubaix, une lumière ». C’est le cas dans la série « Notre-Dame, la part du feu », où il incarne le général Ducourt, chef des pompiers de Paris. Un homme d’honneur, un peu désabusé, qui se bat contre le feu depuis trois décennies et a décidé de donner sa démission. Il a vu trop de morts et surtout celle de son fils Ben, quelques mois plus tôt. Mais quand l’incendie arrive, il est sur le terrain, bien décidé à ne laisser aucun soldat du feu dans les décombres…
Contrairement à Jean-Jacques Annaud qui avait filmé la course contre-la-montre pour sauver le bâtiment en flammes, le réalisateur de « Pigalle, la nuit » s’est appuyé sur l’ouvrage « La nuit de Notre-Dame par ceux qui l’ont sauvée », écrit par la brigade de sapeurs-pompiers de Paris et le journaliste du Point, Romain Gubert. Et sur les moyens techniques et financiers de Netflix pour reconstituer avec réalisme la cathédrale et lui redonner vie : 79 jours de tournage, 93 acteurs, 27 cascadeurs, 300 personnes en coulisses et 3 008 figurants, dans la cathédrale de Bourges, mais aussi en studio, dans un décor auquel ils ont mis le feu.
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Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour « libérer leur parole » sur ce qu’ils ont subi.
Mais les répercussions et conséquences de ces aveux ne laisseront personne indemne.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/aN8qu3rSR38
DÉTAILS
20 février 2019 en salle / 2h 18min / Drame
De François Ozon
Par François Ozon
Avec Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud
CRITIQUE
France Culture : François Ozon démontre de film en film qu’il est un des meilleurs cinéastes français par son art de s’emparer d’un sujet dont il est souvent l’auteur. Il est dans la lignée d’un Chabrol, d’un Truffaut, d’un Sautet, quand ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, comme c’est le cas ici. Grâce à Dieu.
La Croix : Magnifiquement construit et interprété, ce film récompensé d’un Ours d’argent à Berlin, est sans doute le plus abouti de son réalisateur.
Le Figaro : Dans Grâce à Dieu, porté par des acteurs remarquables, François Ozon traite avec rigueur du sujet de la pédophilie dans l'Église.
Première : Loin du film-scandale annoncé sur la pédophilie, Ozon signe un théorème sur la fragilité masculine et le désir de reconstruction porté par trois acteurs à la puissance stupéfiante.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Dans une France post-apocalyptique, Louison, un ancien clown, est engagé comme concierge dans un hôtel. Le quartier est peuplé entre autres de « troglodistes », d'un boucher, d'un éleveur de grenouilles et de fabricants de boîte à meuh. Sur fond de guerre et de terrorisme, le voyageur va découvrir l'amour.
Delicatessen est un film français réalisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet et sorti en 1991.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/k34hnNesDK0
DÉTAILS
17 avril 1991 en salle / 1h 37min / Comédie, Drame, Epouvante-horreur, Fantastique
De Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro
Par Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro
Avec Dominique Pinon, Karin Viard, Ticky Holgado
CRITIQUE
Film complet, Delicatessen ne se résume pas qu’à la beauté de ses images ni à l’ingéniosité de ses astuces. Elles se fondent, malgré l’apparente épouvante-horreur du synopsis, dans des scènes de poésie et de comédie. L’humour noir de certains dialogues, des répliques désabusées de Ticky Holgado aux froides joutes verbales des frères Kube, ne sont pas les seules sources de grincement pour le spectateur. Directement inspirés par Buster Keaton, Laurel & Hardy et consorts, Caro et Jeunet n’oublient pas de faire de leur long-métrage un cinéma de toutes les facettes.
Les séquences musicales marient montage visuel et sonore dans un travail d’orfèvre. La poésie n’a besoin que de peu de mots pour s’exprimer, préférant la précision des mouvements de ses personnages. L’amour de Jeunet pour les astuces et les mécaniques, bien ou mal huilées, se retranscrit avec bonheur dans des instants qui rappellent les émerveillements de l’enfance.
En bon mélange des genres, Delicatessen transforme au fil de son déroulement les facéties du besoin en rage meurtrière. Là encore, Caro et Jeunet n’oublient jamais leur fil directeur, et c’est avec bonheur que les gags d’ouverture se transforment peu à peu en pay-offs assassins. Alors que la faim, obsession continuelle et télévisuelle, révèle la vraie nature de chacun, l’immeuble s’effondre petit à petit sur lui-même à mesure que les pulsions le rongent. Jusqu’à un déluge quasi-Biblique, où les fous sont balayés par l’eau.
Le ciel s’ouvre enfin, les couleurs se font moins tranchantes, la musique n’est plus rythmée par le ressort d’un lit ou la poussière d’un tapis, mais par les bulles de savon des enfants. Difficilement comparable à d’autres oeuvres tant les deux metteurs en scène ont souhaité faire de leur premier film un objet à part, à la fois original et foncièrement attaché à leur vision du cinéma, Delicatessen est un morceau de choix qu’on dévore sans aucun remords.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Madrid et les quartiers effervescents de la classe ouvrière, où les immigrés des différentes provinces espagnoles partagent leurs rêves, leur vie et leur fortune avec une multitude d'ethnies étrangères.
Au sein de cette trame sociale, trois générations de femmes survivent au vent, au feu, et même à la mort, grâce à leur bonté, à leur audace et à une vitalité sans limites.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/tPPJyAQgkKA
DÉTAILS
19 mai 2006 en salle / 2h 01min / Comédie dramatique
Date de reprise 19 juin 2019
De Pedro Almodóvar
Par Pedro Almodóvar
Avec Penélope Cruz, Carmen Maura, Lola Dueñas
VOIR SUR NETFLIX
VOD
CRITIQUE
"Volver" est un film réalisé par Pedro Almodóvar en 2006, mettant en vedette Penélope Cruz et Carmen Maura. Il s'agit d'un drame familial teinté de mystère et de réalisme magique, caractéristique du style d'Almodóvar. Voici une critique du film :
"Volver" est un film qui aborde des thèmes tels que la famille, la mort, la culpabilité et la résilience. Pedro Almodóvar offre une exploration complexe de ces thèmes à travers une histoire intrigante et émotionnellement chargée. L'intrigue suit Raimunda, interprétée par Penélope Cruz, une femme qui fait face à la mort de sa tante et aux secrets de famille qui se révèlent progressivement.
L'une des forces du film réside dans les performances des acteurs, en particulier celle de Penélope Cruz. Sa performance en tant que Raimunda est convaincante et elle parvient à transmettre une gamme d'émotions complexes avec talent. Carmen Maura, dans le rôle de la mère de Raimunda, apporte également une présence forte à l'écran.
La réalisation d'Almodóvar est visuellement impressionnante, avec une palette de couleurs vibrantes et une attention aux détails. Les décors et les costumes sont soigneusement choisis pour refléter l'atmosphère et l'identité des personnages. De plus, le réalisme magique est intégré de manière subtile et poétique, ajoutant une dimension supplémentaire à l'histoire.
Cependant, malgré ces qualités, certains aspects de "Volver" peuvent être critiqués. Le rythme du film peut sembler lent et la narration parfois confuse, avec des éléments de l'intrigue qui ne sont pas pleinement développés. Certains spectateurs peuvent également trouver que le réalisme magique introduit dans le récit peut sembler un peu déroutant ou superflu.
En outre, bien que le film aborde des thèmes intéressants, il peut parfois manquer de profondeur dans son exploration. Certains aspects de l'intrigue et des relations entre les personnages auraient pu bénéficier d'un approfondissement supplémentaire pour créer une expérience plus riche et plus satisfaisante.
Dans l'ensemble, "Volver" est un film qui offre des performances solides, une réalisation visuellement attrayante et une exploration intéressante de thèmes familiaux et de secrets enfouis. Bien qu'il présente quelques faiblesses dans la narration et l'approfondissement des personnages, il reste un ajout intéressant à la filmographie d'Almodóvar et mérite d'être découvert pour les amateurs du réalisateur ou du cinéma espagnol.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
1793. Voilà trois ans que Charette, ancien officier de la Marine Royale, s’est retiré́ chez lui en Vendée. Dans le pays, la colère des paysans gronde : ils font appel au jeune retraité pour prendre le commandement de la rébellion. En quelques mois, le marin désœuvré devient un chef charismatique et un fin stratège, entraînant à sa suite paysans, déserteurs, femmes, vieillards et enfants, dont il fait une armée redoutable car insaisissable. Le combat pour la liberté ne fait que commencer...
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/w9q2YNyREew
DÉTAILS
25 janvier 2023 en salle / 1h 40min / Historique, Action
De Vincent Mottez, Paul Mignot
Par Vincent Mottez
Avec Hugo Becker, Rod Paradot, Gilles Cohen
CRITIQUE DE LA PRESSE
Le Parisien : Pendant plus d’une heure trente, le spectateur pourra le suivre de bataille en bataille, menant les « blancs » sous la bannière « Dieu et le roi » dans un affrontement sanglant contre les « bleus », les soldats républicains. Malgré des scènes d’actions plutôt réussies, « Vaincre ou mourir » peine à convaincre, tant sur la forme, que sur le fond.
L'Obs : Très peu de cinéma, beaucoup de bruit et de fureur prosélyte, le tout saupoudré d’un message chrétien lourdement asséné.
Le Figaro : C'est violent, sanglant, bruyant, agressif. On soupire à la simple idée du film qu'aurait pu réaliser un Philippe de Broca.
Première : Est-ce que Vaincre ou mourir est au moins un grand film spectaculaire ? Pas tellement. C'est surtout truffé d'ellipses, la voix off bouchant les trous d'un récit balisé, cloué dans sa vision réductrice du monde - même si cette vision avance masquée.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
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Évocation de la vie de Thomas Jefferson, ambassadeur des États-Unis à la cour de France entre 1785 et 1789. Il a 41 ans quand, en 1784, il arrive de Virginie accompagné de sa fille aînée Patsy et d'un de ses esclaves, James Hemings. Sa femme est morte deux ans plus tôt, et huit ans auparavant il a rédigé et signé la Déclaration d'indépendance.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/DwE7r6TOU7g
DÉTAILS
24 mai 1995 en salle / 2h 19min / Biopic, Drame
De James Ivory
Par Ruth Prawer Jhabvala
Avec Greta Scacchi, Nick Nolte, Thandiwe Newton
Titre original Jefferson in Paris
CRITIQUE
James Ivory est sans doute le seul réalisateur objectivement académique et pourtant intéressant. Un serviteur élégant de la littérature, anticonformiste poli, épris d’intérieurs aristocratiques. Incapable d’imaginer un film dans l’aujourd’hui, il se réfugie dans le passé, riche de costumes et de volupté clandestine. Or, cet académisme a montré au fil des années qu’il était de plus en plus contaminé par un je-ne-sais-quoi de maladif et de finalement névrotique. Dans ses deux derniers films, Retour à Howards End et Les Vestiges du jour, petits bijoux morbides, la mise en scène a gagné en profondeur, en respiration irrégulière. En lutte avec lui-même, Ivory est devenu quelqu’un.
Jefferson à Paris, hélas, témoigne plutôt d’un retour en arrière. On y retrouve les thèmes chers au cinéaste mais exposés de manière curieusement dépassionnée. 1784. La Révolution française est toute proche. Thomas Jefferson, auteur de la Déclaration d’Indépendance et ambassadeur de l’Amérique, s’installe à Paris en compagnie de sa fille. Il fréquente la cour et les intellectuels, se nourrit abondamment de culture et de science européennes. Il tombe amoureux, mais il réprime son sentiment par fidélité à sa défunte épouse. Quelques années plus tard, il devient l’amant de Sally. Une demoiselle au joli minois… qui est aussi son esclave.
La confrontation du Nouveau et de l’Ancien Monde, leurs points de coïncidence et de divergence le conflit du cœur et de la raison; la contradiction d’un homme sincèrement démocrate et qui perpétue la tradition de l’esclavage… On l’aura compris, cette période de l’existence de Jefferson cristallise à elle seule une flopée d’enjeux psychologiques et politiques. Le hic, c’est que tout ça a du mal à s’agencer ici, à fonctionner de manière organique. Le film donne l’impression d’être littéralement plombé il expose sans cesse les paradoxes sans pouvoir les activer. Et le casting n’arrange rien à l’affaire. Nick Nolte a du mal à rendre la figure de Jefferson un minimum intéressante. Greta Scacchi est là sans y être… Le regard n’accroche sur rien de tangible. Le faste lui-même parait dévitalisé. Les images passent, aussi ternes et neutres que celles d’un manuel scolaire.
En fait, tout porte à croire que le scénario était à ce point fait pour ce cinéaste qu’il a fini par assécher son imaginaire et freiner son désir de le filmer. Jefferson à Paris est un échec-non pas cuisant-car Ivory semble absent. Comme si, lassé du cadeau et conscient d’avoir déjà explorer ces thèmes auparavant, et de manière autrement plus subtile, il s’était éclipsé au cours du tournage, déléguant ses pouvoirs au premier venu. Lequel se serait contenté: de cadrer les acteurs en attendant que ça se passe.
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.