LE SERPENT
SYNOPSIS
L'histoire de l’escroc Charles Sobhraj et les tentatives remarquables du diplomate néerlandais Herman Knippenberg pour le traduire en justice. Se faisant passer pour un négociant en pierres précieuses, Charles Sobhraj et sa compagne Marie-Andrée Leclerc voyagent à travers la Thaïlande, le Népal et l’Inde entre 1975 et 1976, commettant sur leur passage une série de crimes sur le « Hippie Trail» asiatique.
DÉTAILS
2020 - 2021 / 60min / Drame, Policier, Thriller, Biopic
Titre original : The Serpent
De Richard Warlow, Toby Finlay
Avec Tahar Rahim, Billy Howle, Jenna Coleman
Nationalité Grande-Bretagne
https://youtu.be/EVciDIvAOmE
CRITIQUES
Tahar Rahim se glisse dans la peau du « Serpent », sur Netflix
Thriller vintage au parfum exotique, dont la plupart des scènes sont situées dans une version proprette de l’Asie des années 1970, Le Serpent nourrit des ambitions à la hauteur de son casting et de son budget. D’une part, faire de Tahar Rahim un méchant crédible – la tâche n’est pas simple, même si le choix de l’acteur à la gueule d’ange fait sens et qu’il s’en sort pas mal du tout. D’autre part, condenser en huit épisodes le destin improbable et pourtant tout à fait réel de Charles Sobhraj, Français d’origine indo-vietnamienne, enfant délaissé devenu escroc, puis assassin.
Le marketing de cette coproduction Netflix/BBC, dont les manettes ont été confiées à deux scénaristes issus du polar british, a beau jouer sur le pouvoir d’attraction de la figure du tueur en série, la principale faiblesse du Serpent est peut-être de ne pas tout à fait élucider les raisons pour lesquelles ce petit truand débrouillard voue ses victimes à la mort après les avoir détroussées.
Le Serpent s’ouvre justement au moment où débutent les meurtres. A Bangkok, la fête bat son plein dans les bars et les guesthouses où se mêlent locaux, touristes et expatriés. On est en 1975, la Thaïlande, l’Inde et le Népal sont les destinations à la mode des « backpackers », ces routards reconnaissables à la taille de leur sac à dos – inversement proportionnelle à l’épaisseur de leur portefeuille… Des proies faciles pour « le Serpent », surnommé ainsi en raison de sa capacité à charmer ses victimes pour leur faire faire à peu près n’importe quoi – comme prendre part à un trafic de pierres précieuses, moyennant commission –, mais aussi à manier des drogues destinées à les maintenir sous son emprise. Il est secondé dans ses larcins par une jeune Québécoise ivre d’amour, Marie-Andrée (Jenna Coleman), et par Ajay (Amesh Edireweera), un homme de main indien assigné aux basses besognes.
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