Samy, jeune assistant parlementaire, débarque à Bruxelles au lendemain du vote du Brexit. Il n’est pas armé pour le poste. En fait, il ne connaît pas grand-chose aux institutions européennes et espère s’en tirer au bagout…
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/41UNMCF_g40
DÉTAILS
Depuis 2020 / 26 min / Comédie
Créée par Noé Debré
Avec Xavier Lacaille, Liz Kingsman, Philippe Duquesne
Nationalités France, Belgique, Allemagne
CRITIQUE
Parlement est une idée originale de Noé Debré, scénariste et réalisateur à la filmographie de coauteur éclectique, avec notamment Dheepan de Jacques Audiard, Le Brio d'Yvan Attal ou Le Poulain de Mathieu Sapin.
La série part du constat d'un décalage entre un récit récurrent dans la fiction – celui de dirigeants au pouvoir décroissant qui luttent pour continuer à exister médiatiquement - et l'histoire que nous raconte le Parlement Européen – celui de parlementaires au pouvoir croissant qui tentent d'en faire le meilleur usage possible en dépit de la complexité des institutions dans lesquelles ils évoluent.
Parlement témoigne ainsi d'une volonté, non pas de juger ces institutions, mais de les dépeindre avec fidélité : « La série n'a évidemment pas pour objet de promouvoir ou de flétrir les institutions, mais d'en proposer un portrait fidèle et drôle ».
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Dans un village du Luxembourg où les secrets sont bien gardés, l'inspecteur Luc Capitani enquête sur la mort mystérieuse d'une jeune fille de 15 ans.
DÉTAILS
Depuis 2019 / 26min / Drame, Policier, Thriller
De Thierry Faber, Eric Lamhène, Christophe Wagner
Avec Luc Schiltz, Sophie Mousel, Claude De Demo
Nationalité Luxembourg
Chaîne d'origine Netflix
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/ZCoNGASFrVg
CRITIQUES
Capitani à le mérite à être la première série policière luxembourgeoise, du moins à ma connaissance. Le scénario tient la route et les personnages sont plus ou moins charismatique.
Toutefois, la série en elle même est loin d'être novatrice. Dans une petite communauté ou tous le monde se connait, les familles ont plus ou moins un cadavre dans le placard.
La série est plutôt bien réalisée et les acteurs sont relativement convaincants. Il ne faut pas regarder de trop près et se contenter de l'histoire.
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Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
Charles est célibataire. Seul compte son petit cercle d'amis, composé de Fiona, Gareth, Tom, Matthew et Scarlett, sa co-locataire. L'amour ne le tente pas et quand il fait la connaissance de Carrie lors d'un mariage où il officie en tant que témoin, il n'imagine en rien la passion qui va l'envahir. Car Charles tombe amoureux de Carrie. Et ses retrouvailles quelques mois plus tard avec la demoiselle, sur le point de se marier avec un riche Ecossais, ne vont que confirmer les sentiments qu'il éprouve pour elle...
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/8Pcadjt7yHs
DÉTAILS
27 avril 1994 en salle / 1h 57min / Comédie, Drame, Romance
De Mike Newell
Par Richard Curtis
Avec Hugh Grant, Andie MacDowell, Kristin Scott Thomas
Titre original Four Weddings and a Funeral
CRITIQUE
Charles, un jeune Anglais, est obnubilé par Carrie, une Américaine très attirante qu'il rencontre régulièrement lors de quatre mariages successifs et d'un enterrement en Grande-Bretagne.
Le premier mariage est celui d'Angus et de Laura. Charles et son groupe d'amis sont persuadés qu'ils ne se marieront jamais eux-mêmes. À ce mariage, Charles rencontre Carrie pour la première fois et passe la nuit avec elle. Cependant, elle voit cela comme une simple aventure d'une nuit, rien de plus. Elle le quitte donc sans aucun remords, alors que lui en demeure abasourdi. Tombé sous le charme de la jeune femme, il ne s'attendait pas à ce qu'elle parte aussi vite.
Le second mariage est celui de Bernard et de Lydia, un couple qui s'est formé lors du mariage précédent. La réception du soir n'est pas une partie de plaisir pour Charles, qui se retrouve à une table composée de plusieurs de ses ex-petites amies, puis qui tombe nez-à-nez avec Henriette (surnommée « Tronche de cane » par ses amis), avec qui il avait entretenu une relation compliquée. La désastreuse soirée continue quand il apprend que Carrie s'est fiancée à un riche homme politique écossais, Hamish. Pendant ce temps, David, le jeune frère sourd-muet de Charles, fait la connaissance de Serena, une belle jeune femme qui apprend à communiquer en langue des signes, et l'invite à danser avec lui. Tous les deux tombent immédiatement amoureux l'un de l'autre.
Le troisième mariage est celui de Carrie et de Hamish dans un château écossais. Charles y assiste, assez déprimé. Au cours de la réception, son amie Fiona lui avoue qu'elle l'a toujours aimé, mais Charles ne répond pas à cet amour. Lors de la même soirée, un de ses amis, Gareth, meurt brutalement d'un arrêt cardiaque.
L'enterrement est celui de Gareth. Lors de la cérémonie à l'église, son compagnon Matthew y récite un extrait du poème Funeral Blues (en) de W. H. Auden. Charles et son ami Tom ont une discussion sur la nature du véritable amour.
Le quatrième mariage est celui de Charles, qui s'est décidé en désespoir de cause à épouser Henriette. Lorsqu'il découvre que Carrie est venue pour l'assister dans cette rude épreuve, et qu'il apprend que celle-ci s'est séparée de son mari Hamish, Charles est bouleversé. Au cours de la cérémonie, quand le vicaire demande si quelqu'un veut s'opposer au mariage, David lui dit en langue des signes (traduit à l'assistance par Charles) que ce dernier n'aime pas Henriette. Charles avoue alors que c'est vrai. De colère, cette dernière donne un coup de poing à Charles, puis la cérémonie est brutalement interrompue.
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Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
À New York, dans les années 1950, deux gangs de rue rivaux, les Jets (Américains d'origine polonaise, irlandaise et italienne) et les Sharks (immigrés d'origine portoricaine), font la loi dans le quartier West. Ils se provoquent et s'affrontent à l'occasion. Tony, ex-chef des Jets qui a maintenant pris ses distances avec le gang, et Maria, la sœur du chef des Sharks, tombent amoureux, mais le couple doit subir les forces opposées de leurs clans respectifs.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/GzBaTrUw1WQ
DÉTAILS
Sortie : 1 mars 1962 | 2h 33min
De Robert Wise, Jerome Robbins
Avec Natalie Wood, Richard Beymer,
CRITIQUE
West Side Story est un film musical américain réalisé par Jerome Robbins et Robert Wise, sorti en 1961. Grand succès populaire et critique, il s'impose comme un classique du genre et remporte 10 récompenses (sur onze nominations) lors de la 34e cérémonie des Oscars.
Il est adapté de la comédie musicale éponyme d'Arthur Laurents, Stephen Sondheim et Leonard Bernstein, mise en scène par Jerome Robbins et créée le 26 septembre 1957 à Broadway où elle connut un vif succès. Une nouvelle adaptation est sortie au cinéma en 2021, sous la direction de Steven Spielberg.
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L'histoire du héros tchèque Zizka, aussi appelé Jan Zizka de Trocnov, sa relation avec une héritière locale et son combat contre un roi rival. Tacticien militaire vénéré qui a vaincu les armées de l'ordre teutonique et du Saint-Empire romain germanique, il est connu pour ses stratégies novatrices et pour avoir su entraîner rapidement des paysans à affronter des adversaires qualifiés et généralement plus nombreux.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/8DVakgSi1J8
DETAILS
8 novembre 2022 sur Netflix / 2h 06min / Biopic, Historique, Action
De Petr Jakl
Par Petr Jakl
Avec Ben Foster, Michael Caine, William Moseley
CRITIQUE
L’histoire de l’icône et seigneur de guerre tchèque du XVe siècle Jan Zizka, qui a vaincu les armées de l’Ordre teutonique et du Saint Empire romain.
Présenté comme le film tchèque le plus cher jamais réalisé et centré sur les années de mercenaire du futur chef de l’armée hussite Jan Žižka, on pourrait supposer que l’écrivain et réalisateur Petr Jákl (travaillant à partir d’une histoire de son père, Kevin Bernhardt et Petr Bok, basée sur connaissances historiques de Marek Dobes et Michal Petrus) choisiraient la précision historique, en partant avec une tête tchèque accomplie pour incarner ce soldat vénéré dans Médiéval.
Il est également possible que le financement soit devenu difficile sans un Américain dans le rôle principal. Mais peu importe pourquoi et comment, Ben Foster revêt l’armure chevaleresque de Jan Žižka, totalement déplacée avec un accent incohérent (et une mauvaise tentative). Cela ne veut pas dire que cette décision de casting n’allait jamais marcher (regardez Ben Affleck dans l’année dernière Le dernier dueltrouver un moyen d’incarner ce personnage par le biais d’une débauche visqueuse de manière appropriée), mais Ben Foster est une ardoise vierge ici et, même si je déteste l’admettre, j’ai activement eu l’esprit à la dérive tout en essayant de comprendre le dialogue et l’histoire .
Heureusement, une bonne partie de ce temps de fonctionnement de plus de 2 heures est consacrée aux séquences d’action barbares. Bien qu’ils contiennent beaucoup trop de coupes sautées qui brouillent ce qui se passe, il est néanmoins engageant à regarder, compte tenu du nombre de mutilations et de décapitations sanglantes. Il y a un certain degré d’authenticité dans l’agréable sauvagerie avec des garde-robes convaincantes d’époque 1400 après JC (y compris des armures de combat) et des prises de vue sur place en République tchèque. S’il y a un coup majeur ici, c’est que si la photographie monochrome de Jesper Tøffner correspond à l’ère de la guerre, de la tyrannie et de l’oppression, les visuels sont agressivement sombres d’une manière qui draine tout positif anesthésiant au-delà de la couleur rouge.
En parlant de la guerre en cours, l’autre moitié de Medieval implique de nombreuses intrigues politiques avec le noble Rosenberg (Til Schweiger) prenant le contrôle de diverses terres, applaudissant contre un règne plutôt infructueux du Saint Empire romain germanique par Wenceslaus IV. Bientôt, Jan Žižka se retrouve impliqué dans ce qui ressemble à une tentative désespérée et faible d’imiter Game of Thrones, chargé d’enlever la fiancée de Rosenberg, Katherine (Sophie Lowe). Compte tenu de l’heure et du cadre, le mariage avec Katherine est l’une des clés du pouvoir, ce qui signifie que la séparation des deux pose des problèmes à Rosenberg.
Naturellement, Rosenberg riposte, ordonnant la mort de certains membres de la famille de Jan Žižka, transformant cela en une querelle personnelle. Au fil du temps, Jan Žižka et ses mercenaires font équipe avec une bande de rebelles cherchant à repousser la terreur du royaume. Cependant, les scènes les plus intéressantes ici (mis à part les bains de sang fréquents) permettent à Katherine d’utiliser sa voix contre ses ravisseurs et ceux qui commettent d’horribles atrocités (il y a un empalement particulièrement horrible d’un adolescent). Le problème est que la seule direction que Petr Jákl a en tête est de développer sa dynamique et celle de Jan en une histoire d’amour ringard comme si tout le reste ici n’était pas assez stéréotypé et mou.
Suivi de la généricité globale de Médiéval, il convient également de souligner qu’il existe deux jeux vidéo en cours de développement basés sur ce film. Ce sera peut-être le cas rare où les adaptations de jeu sont supérieures aux films. Il n’y a pas grand-chose à franchir, et le simple fait d’embaucher un doubleur tchèque pour le rôle de Jan Žižka résoudrait certains problèmes.
Même en écartant les reproches d’accent, Ben Foster n’a tout simplement pas l’intensité requise pour le rôle. Il est également déçu par un scénario qui se sent plus soucieux de garder un cliché et un large public plutôt qu’une étude gagnante de cette figure historique légendaire. Mais au moins, il y a beaucoup de décapitations.
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Le prince troyen Pâris déclenche la guerre de Troie en enlevant Hélène, épouse du roi de Sparte, Ménélas. En rétorsion, Ménélas, l'époux bafoué, lève avec son frère Agamemnon une expédition rassemblant la plupart des rois grecs, qui assiège Troie et remporte finalement la victoire.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/qX2l_y4MLQM
DÉTAILS
Titre original: Troy: Fall of a City
Genre: Drame, Action
Création: David Farr
Pays d'origine: Royaume-Uni, États-Unis
Chaîne d'origine: BBC One, Netflix
Nb. de saisons 1 / Nb. d'épisodes 8
Durée 60 minutes
CRITIQUE
Troie, la chute d’une cité s’attarde sur le péché originel: le coup de foudre catastrophique entre Pâris et Hélène. Un acte égoïste. Mais pas seulement. David Farr rend plausible et compréhensible le choix de la fille de Zeus et de Léda de quitter son époux, Ménélas, et de briser la servitude d’un mariage malheureux.
De même, son Pâris n’est pas qu’un simple play-boy hédoniste. C’est un idéaliste, élevé loin du palais, sans le moindre égard pour le pragmatisme et les compromis diplomatiques.
La série voit au-delà des mythes et construit des ponts entre notre époque et celle de l’Antiquité. Il y est question de l’émancipation des femmes, de routes commerciales, du prix de la guerre sur les combattants et les populations, de choc des cultures entre une civilisation hellénique et une autre, orientale, plus ouverte sur l’Asie du fait de sa position privilégiée en Turquie et de sa maîtrise du détroit des Dardanelles. Troie est une cité progressiste, dont la prospérité économique suscite les convoitises grecques. Bien sûr, Andromaque, Cassandre, Hector ou Priam figurent au premier plan, mais le spectateur croise de simples Troyens (le boulanger, le maréchal-ferrant…) pour mieux illustrer le quotidien d’une ville antique et les souffrances d’un interminable siège. Ici, pas de deus ex machina. Zeus, las et fataliste, regarde, impassible, les hommes et les déesses se déchirer. Personne ne peut échapper à son destin ni aux malédictions.
Troie, la chute d’une citéaligne, comme dans bon nombre de costume drama britanniques, une distribution impeccable et ouverte à la diversité. Mention spéciale à Joseph Mawle, l’oncle et sauveur de Jon Snow dans Game of Thrones, dans la peau d’un Ulysse insoupçonné. Son geste impardonnable lors du sac de Troie augure de ses tribulations légendaires. De quoi fournir une bonne partie de l’intrigue à une potentielle saison 2. Si elle voyait le jour, elle s’intéresserait sans doute au sort des rescapés de Troie. Notamment Énée, le fondateur de Rome, chanté par Virgile, et dont la blessure secrète vit au fond du cœur.
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Diane est une belle femme. Une très belle femme. Brillante avocate, elle a de l’humour et une forte personnalité. Et comme elle vient de mettre un terme à un mariage qui ne la rendait pas heureuse, la voilà enfin libre de rencontrer l’homme de sa vie. Le hasard n’existant pas, Diane reçoit le coup de fil d’un certain Alexandre, qui a retrouvé le portable qu’elle avait égaré. Très vite, quelque chose se passe lors de cette conversation téléphonique. Alexandre est courtois, drôle, visiblement cultivé... Diane est sous le charme. Un rendez-vous est rapidement fixé. Mais la rencontre ne se passe pas du tout comme prévu…
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/_ZUCqTRXV7M
DÉTAILS
4 mai 2016 en salle / 1h 39min / Comédie, Romance
De Laurent Tirard
Par Laurent Tirard, Laurent Tirard
Avec Jean Dujardin, Virginie Efira, Cédric Kahn
CRITIQUE
Le dernier film de Laurent Tirard (Le Petit Nicolas, Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté) se présente comme une variation sur le thème de La Belle et la Bête, façon comédie romantique, avec d’un côté Diane (Virginie Efira), une pétillante avocate en instance de divorce, et de l’autre Alexandre (Jean Dujardin), architecte de renom, père célibataire affublé d’une taille ridiculement petite.
Un homme à la hauteur commence par un plan-séquence élégamment filé au cours duquel une Virginie Efira épatante reçoit à domicile le coup de fil d’un inconnu – Alexandre, qui pour l’instant n’est qu’une voix – et tombe en quelques répliques sous son charme.
La bonne surprise n’ira malheureusement pas au-delà : le film s’effondre dès qu’est dévoilée la tare physique du personnage de Dujardin, retenu prisonnier d’un effet spécial grotesque et mal bidouillé, qui le transforme en une sorte d’histrion à ressorts, tenant plus de la marionnette que du partenaire crédible. Un truquage qui, tout du long, empêchera le couple d’acteurs d’être réellement « en présence », sapant ainsi la complicité physique grâce à laquelle la romance pouvait réellement prendre.
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Depuis que Nora a assisté au procès de Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme, elle est persuadée de son innocence. Craignant une erreur judiciaire, elle convainc un ténor du barreau de le défendre pour son second procès, en appel. Ensemble, ils vont mener un combat acharné contre l'injustice. Mais alors que l’étau se resserre autour de celui que tous accusent, la quête de vérité de Nora vire à l’obsession.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/BBEcRlDn1Co
DÉTAILS
6 février 2019 en salle / 1h 50min / Judiciaire, Thriller
De Antoine Raimbault
Par Karim Dridi, Antoine Raimbault
Avec Marina Foïs, Olivier Gourmet, Laurent Lucas
CRITIQUE
Pure fiction, ce film annonçait le premier long du jeune auteur, Une intime conviction, adapté pour le coup d’une véritable affaire, celle de la disparition, en 2000, de Suzanne Viguier, et de l’odyssée judiciaire vécue depuis lors, pendant dix ans, par son mari, Jacques, par ailleurs lui-même professeur de droit.
Soupçonné par la justice du meurtre de sa femme, qui s’apprêtait visiblement à demander le divorce et entretenait une relation extraconjugale avec Olivier Durandet, Jacques Viguier est placé en détention provisoire, puis libéré. Deux camps se forment dès lors de manière irrévocable entre ceux qui croient en sa culpabilité (Olivier Durandet en tête) et ceux qui croient en son innocence (ses trois enfants au premier chef). Un premier procès a lieu en 2009 à Toulouse, au terme duquel, en l’absence de preuves, de corps et d’aveux, Jacques Viguier est acquitté.
Le parquet fait pourtant appel, et le 2 mars 2010, un nouveau procès s’ouvre à Albi. C’est ici que commence le film d’Antoine Raimbault, qui se déploie sur deux plans. Film de procès ici, avec sa dramaturgie propre (témoignages contradictoires, rebondissements, art rhétorique des plaidoiries, suspense du verdict). Film d’enquête et de coulisse là, avec l’introduction d’un personnage de fiction en la personne de Nora.
Interprété par Marina Foïs, ce personnage de mère célibataire est censé avoir été jurée au premier procès de Jacques Viguier et s’être convaincue de son innocence au point de consacrer tout son temps à la démonstration de cette preuve, au point de mettre en danger sa vie intime et professionnelle. C’est elle qui va convaincre Eric Dupond-Moretti – qu’on retrouve donc ici mais cette fois sous les traits d’Olivier Gourmet – de s’engager dans la défense de Jacques Viguier. Leur relation – plus que les débats de prétoire, plus que la personnalité du prévenu réduite à un accablement silencieux, plus que l’accusation même – est au cœur du film. Un cœur à la fois romanesque et philosophique.
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Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.
L'histoire poignante d'un jeune soldat allemand sur le front occidental pendant la Première Guerre mondiale. En première ligne, Paul et ses camarades voient l'euphorie initiale se muer en désespoir et en épouvante quand ils se retrouvent à défendre leurs vies au fond des tranchées.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/5ABgVzSc_BY
DÉTAILS
28 octobre 2022 sur Netflix / 2h 28min / Drame, Guerre, Historique
De Edward Berger
Par Erich Maria Remarque, Ian Stokell
Avec Felix Kammerer, Albrecht Schuch, Aaron Hilmer
Titre original Im Westen nichts Neues
CRITIQUE
« Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes… »
Témoignage d’un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, À l’ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant. Il reste l’un des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre.
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2012. Les quartiers Nord de Marseille détiennent un triste record : la zone au taux de criminalité le plus élevé de France. Poussée par sa hiérarchie, la BAC Nord, brigade de terrain, cherche sans cesse à améliorer ses résultats. Dans un secteur à haut risque, les flics adaptent leurs méthodes, franchissant parfois la ligne jaune. Jusqu'au jour où le système judiciaire se retourne contre eux…
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/iyVLnChTs8w
DÉTAILS
Sortie: 2021-08-18 (105 Min)
Acteurs: Gilles Lellouche, François Civil, Karim Leklou, Adèle..
Réalisateur: Cédric Jimenez
Pays: France
Genre: (Crime, Thriller)
Production: 2021
Studio: StudioCanal, France 2 Cinéma, Chi-Fou-Mi Productions..
Titre Original: BAC Nord
CRITIQUE
"Avec BAC Nord, on se dit que définitivement Marseille s'est éloigné de Pagnol. "Tu tires ou tu pointes ?": ce n'est plus à la pétanque, mais à la kalachnikov ou au fusil à pompe. C'est un très bon film d'action. Et je me fiche complètement que Jimenez fasse voter Le Pen ou pas.
Visiblement, le réalisateur parle de ce qu'il connait : sa ville. C'était déjà un peu le cas dans La French, un film complètement décrié, alors qu'il n'était pas si mal.
BAC Nord est un film de guerre. On y voit des zones occupées. La scène de l'assaut est une véritable scène de conflit armé. Elle est hallucinante. Il y a une pluie de machines à laver qui tombent de tous les étages. On est vraiment scotché à son fauteuil.
Là, on a un gars qui sait tourner ce genre-là. Jimenez sait comment parler de son époque et d'un métier. On voit ces policiers travailler au quotidien où ils sont harcelés par la hiérarchie qui les pousse à faire du chiffre. On les voit coincés par les dealers qu'ils rançonnent pour pouvoir payer les indics. On apprend un tas de choses.
On n'a jamais vu Gilles Lellouche aussi excellent. François Civil, avec son espèce de petit chignon sur le crâne, est parfait en flic déchiré. Karim Leklou dont la femme attend un enfant est une espèce de gros nounours dépassé par les événements. Kenza Fortas est formidable
On voit le déchirement permanent qu'ont à vivre ces flics-là, entre les indics, leurs supérieurs, les criminels… Ils travaillent avec des moyens dérisoires, et sont à la fois otages, victimes, de temps en temps, bourreaux.
Ce film est très fort. Je mettrais un petit accent mineur sur la fin. On n'était peut-être pas obligé d'entendre House of the Rising Sun, la version américaine du Pénitencier de Johnny Hallyday : on avait compris."
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Alors que les tensions politiques montent entre la Chine et les Etats-Unis, la ville de Canberra en Australie en devient un point stratégique de par sa position géographique, malgré l'apparent calme qu'il y règne. La journaliste Hariet Dunkley dévoile des secrets qu'elle aurait mieux fait de laisser dans l'ombre. Elle risque désormais sa vie et met celle de ses concitoyens en danger...
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/C8yliCkjXpU
DÉTAILS
Depuis 2016 / 50 min / Drame, Thriller
Créée par Matt Cameron, Belinda Chayko, Elise McCredie
Avec Anna Torv, Jacki Weaver, Danielle Cormack
Nationalité Australie
CRITIQUE
L’histoire reprend avec Harriet Dunkley (Anna Torv), une journaliste d’investigation ayant finalement décidé de mettre sa carrière entre parenthèse. Cependant, la jeune femme se retrouve involontairement prise au piège dans un nouveau complot gouvernemental. Dans sa quête de vérité, Harriet plonge une nouvelle fois dans les coulisses du pouvoir de la ville de Canberra, en Australie, cette fois-ci au service d’un député indépendant. En découvrant qu’un programme militaire est si secret que même le premier ministre en ignore jusqu'à l'existence, la véritable question sera : qui dirige vraiment le pays ?
Composée de six épisodes, ce deuxième chapitre de Secret City permet de retrouver des comédiens de la saison 1, mais également des nouveaux. Ainsi, Anna Torv, Jackie Weaver (Happiness Therapy, Bird Box), Danielle Cormack (Xena, la guerrière, Legend of the Seeker), Don Hany (Strike Back), Rob Collins, Laura Gordon et Andrew McFarlane (The Code) font partie du casting pour cette nouvelle aventure.
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Auteur tardif d'un premier roman à succès, Adrien Winckler est dos au mur. Il peine à accoucher d'un second opus. Il accepte de rédiger les mémoires d'Albert qui se révèle être un ancien tueur en séries prêt à lui raconter les crimes qu'il a commis.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/MCsvZze2Xkc
DÉTAILS
Depuis 2022 / 50 min / Thriller
Créée par Olivier Abbou, Bruno Merle
Avec Nicolas Duvauchelle, Niels Arestrup, Axel Granberger
Nationalité France
CRITIQUE
Niels Arestrup et Nicolas Duvauchelle se lancent comme des ogres dans ces face-à-face à la Hannibal Lecter. Qui dit la vérité ? Qui l'embellit ? Qui manipule qui ? « Dans «raconter», il y a aussi l'idée de se raconter », assume Olivier Abbou, ravi d'emboîter les récits et de ciseler ses images.
Comme toujours chez le réalisateur, sa capacité de basculer de la réalité la plus crue à une atmosphère de fable sidère. Ses compositions, où l'ésotérisme ne demande qu'à surgir, évoquent les contes de Grimm comme la Bible, lorsque dans un jardin d'Eden forestier Solange et Albert consomment leur passion. Chaque plan regorge de symboles, de motifs qui prendront leur importance ensuite. Les flash-back ressuscitent l'hédonisme des années yé-yé. Les clins d'oeil aux gialli italiens y abondent. Les ciseaux sont un accessoire et une arme de choix.
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Cinq femmes avec la même tache de naissance décident de faire la lumière sur leur passé et découvrent un tragique tissu de mensonges élaboré par un politicien puissant.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/WAQ-lGWm0Dc
DETAILS
Depuis 2021 / 40 min / Drame
Titre original : La venganza de las Juanas
Créée par Jimena Romero
Avec Juanita Arias, Sofia Engberg, Oka Giner
Nationalité Mexique
CRITIQUE
Bienvenue au Mexique ! De manière totalement fortuite, cinq jeunes femmes se retrouvent dans le même hôtel de luxe à Cancún. Surprise : elles s’appellent toutes Juana et découvrent qu’elles ont un lien de parenté. Elles connaissent toutes leurs mères, elles en concluent qu’elles ont le même père biologique, conclusion confortée par la présence d’une tâche de naissance en forme de poisson.
Les voilà parties pour dénouer les fils du mystère de leur filiation. Elles découvrent très rapidement qui est leur père : une personnalité politique, proche du Président mexicain. Elles ont le début — leur géniteur — elles ont la fin de l’histoire — leur rencontre totalement accidentelle — ils leur manquent le milieu, à savoir comment et pourquoi. Évidemment, nous sommes dans une télénovela, il y a donc des complots, des meurtres, du sang, de l’amour, du sexe, un peu d’inceste qui se révélera ne pas être de l’inceste,du trafic d’êtres humains, des tueurs à gages et un hacker.
Contrairement à Mister Robot, il est beau, il est attachant, il fait des trucs parfaitement improbables sur le plan technique et c’est grâce à lui qu’on arrive à une conclusion heureuse pour les Juanas. Les puristes de la sécurité informatique tomberont dans les pommes en voyant les raccourcis scénaristiques utilisés pour le hacker de la série, mais fondamentalement, ce n’est pas important. Par ailleurs, il y a un policier qui a accès à différents fichiers ainsi qu’une journaliste, qui a ses propres sources d’information.
Partant de là, qui se soucie réellement de savoir si notre hacker obtient un 10/10 sur l’échelle technique de Mister Robot ?
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Rien ne va plus à l'approche du réveillon : les 92 000 lutins chargés de fabriquer les cadeaux des enfants tombent tous malades en même temps ! C'est un coup dur pour Santa (Claus), plus connu sous le nom de Père Noël... il n'a pas le choix : il doit se rendre d'urgence sur Terre avec ses rennes pour chercher un remède. À son arrivée, il devra trouver des alliés pour l'aider à sauver la magie de Noël.
BANDE ANNONCE
https://youtu.be/SmMeZfYQ1XU
DÉTAILS
6 décembre 2017 en salle / 1h 32min / Comédie, Famille, Fantastique
De Alain Chabat
Par Alain Chabat
Avec Alain Chabat, Golshifteh Farahani, Pio Marmaï
CRITIQUE
En plus d’être vert, le Santa de Chabat est aussi empoté, ce qui ne l’aide pas à faire face à l’accident industriel qui survient à quelques jours de Noël : ses milliers d’elfes (tous incarnés par Bruno Sanches et Louise Chabat, numériquement clonés) tombent en catalepsie. Madame Santa (Audrey Tautou) doit user de toute son autorité pour forcer son époux à partir en traîneau vers le monde réel, afin d’y trouver les vitamines qui ramèneraient les elfes à la vie.
Cette exposition nordique (l’usine à jouets est située sous une bulle de Noël posée dans un paysage enneigé) suffit à assurer le ton du film : les échanges entre Monsieur et Madame Santa trouvent le juste milieu entre la caricature du vieux couple (qui compte le temps en fenêtres qu’on ouvre sur le calendrier) et la fantaisie absurde : l’épouse serait presque aigrie si elle n’avait si bon cœur, son mari rachète – pas tout à fait – son immaturité et sa paresse (il est désormais établi que les elfes sont les damnés du pôle) par son imagination et sa faculté d’émerveillement.
Et il en faut, lorsque le traîneau du Père Noël échoue boulevard de Clichy, sur le toit du Moulin-Rouge. A Paris, on attend la neige sans plus trop y croire, des dizaines de confrères, mercenaires à barbe de coton hydrophile, vêtus de rouge, battent le pavé (réjouissante et fugace apparition de Jean-Pierre Bacri), et Santa ne se distingue du tout-venant que par ses rennes volants (qui ne sont pas toujours visibles), son polyglottisme et sa connaissance exhaustive du prénom de tous les enfants (y compris de ceux qui ne le sont plus).
VOUS AVEZ BON GOÛT !
Ce qui m'anime dans cette quête c'est la curiosité intellectuelle, le goût de la connaissance et l'envie de savoir. Si vous êtes comme moi, avec l'envie d'apprendre, aux rivages de la beauté musicale, picturale, poétique.